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Critique de karmemma
En empruntant ce livre par hasard à la bibliothèque parce que j'avais 1/2h à tuer dans les transports, j'étais loin de me douter que je venais en fait de tomber sur l'un de mes énormes coups de coeur de l'année.
Dès les premières pages, je me suis trouvée happée par les dessins dont la beauté et la ligne pure m'évoquaient une rêverie nostalgique et pourtant très puissante.
C'est un drame romantique comme seule les mangas japonais en ont le secret : viol, meurtre, torture, mutilations, suicide, SM non consenti, rien ne nous sera épargné, et pourtant à aucun moment on ne quitte ce sentiment d'amour pur et de béatitude qui nous fait tourner les pages avec l'âme remplie d'espoir. Sans une pointe d'érotisme ou de gore, l'auteur parvient à faire passer une sensualité crue, intime, à fleur de peau et parfois violente jusqu'à la souffrance.
Les deux personnages délicieusement androgynes, Shiori et Kageyama, sont tellement habités qu'on croirait des acteurs et non de simples héros en deux dimensions.
C'est un de ces livres qui, une fois terminés, nous donnent envie de les reprendre par le début.
Dès les premières pages, je me suis trouvée happée par les dessins dont la beauté et la ligne pure m'évoquaient une rêverie nostalgique et pourtant très puissante.
C'est un drame romantique comme seule les mangas japonais en ont le secret : viol, meurtre, torture, mutilations, suicide, SM non consenti, rien ne nous sera épargné, et pourtant à aucun moment on ne quitte ce sentiment d'amour pur et de béatitude qui nous fait tourner les pages avec l'âme remplie d'espoir. Sans une pointe d'érotisme ou de gore, l'auteur parvient à faire passer une sensualité crue, intime, à fleur de peau et parfois violente jusqu'à la souffrance.
Les deux personnages délicieusement androgynes, Shiori et Kageyama, sont tellement habités qu'on croirait des acteurs et non de simples héros en deux dimensions.
C'est un de ces livres qui, une fois terminés, nous donnent envie de les reprendre par le début.
