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Critique de som


som
19 octobre 2014
Après sa série Thermae Romae, Mari Yamazaki confirme sa position très particulière à égale distance entre le manga traditionnel et l'attachement à la civilisation romaine, voir au-delà italienne.
Dans ce premier tome, elle attache ses pas à ceux du professeur Foscari, héritier d'une famille d'aristocrates vénitiens, parti vivre et enseigner à Tokyo. Dans une alternance d'aller-retour entre hier et aujourd'hui, entre l'Italie et le Japon, Giocomo et un de ses élèves évoquent autant l'ascension de Mussolini que les mouvements sociaux des mégapoles japonaises dans les années 1970, s'attardent sur l'émotion de la voix de la Callas, l'influence des dieux quelles qu'en soient les origines, la beauté d'une sculpture romaine ou celle de cerisiers en fleurs. Des rues de Venise aux bas-fonds de Tokyo, la jeunesse joue, se bat, goûte avec violence ou douceur aux prémices de l'amour.
Si les dessins ne sont pas forcément très originaux, ils ont néanmoins beaucoup de charme.
De plus, Mari Yamazaki sait rendre ses héros attachants.
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