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Critique de Cyrlight
A Couple of Cuckoos se poursuit avec ce deuxième tome, où les quinze jours de cohabitation forcée de Nagi et Erika touchent à leur fin. du moins le croient-ils, car cet arrangement va devoir se prolonger par la force des choses, et le garçon, qui n'aspire qu'à la solitude, n'est pas au bout de ses peines. En effet, Erika débarque sans crier gare dans son lycée… en tant que nouvelle élève.
Même si j'ai préféré ce tome au premier, ce manga n'a toujours pas réussi à me séduire totalement. Il est sympathique à lire, drôle et change de l'ordinaire, malgré quoi il y a deux-trois choses qui m'empêchent d'être convaincue à 100%.
Sa trop grande diversité, pour commencer, qui est autant une force qu'une faiblesse. Comme je le soulignais dans ma précédente chronique, on y trouve un peu de tout, mais à trop petites doses. La rencontre entre Erika et sa soeur était touchante, néanmoins on passe très vite à autre chose. Les parents sont pratiquement inexistants, et leur brève apparition les rend particulièrement antipathiques. Pas assez d'oublier leur gosse, ça veut dire qu'ils ont passé deux semaines sans communiquer avec lui ? Sympa…
Et comme il en va de même pour Erika, cela m'amène au plus gros point noir de ce shonen à mon goût : ses transitions. On sent que la mangaka ne se casse pas la tête pour amener son histoire dans la direction souhaitée, quitte à user de facilités scénaristiques et recycler par deux fois un rebondissement similaire.
De manière générale, je dirais que la forme est discutable. Les situations de base sont assez clichées, et j'ai parfois eu l'impression que des éléments étaient sous-entendus, sans parvenir à comprendre le sens caché derrière les paroles des personnages. Je pense surtout à la découverte du temple où vit Hiro. Il y a peut-être, dans son dialogue avec Nagi, une évidence « culturelle », mais pour ma part, je suis passée à côté.
Heureusement, le fond, lui, est très bon, pour ne pas dire excellent. Et par fond, je veux parler de la dynamique du trio principal. J'aime leur relation, la manière dont ils interagissent, la façon dont les choses évoluent progressivement entre eux… On est loin du triangle amoureux classique. D'ailleurs, on ne peut même pas parler de triangle amoureux, car bien que la complicité de Nagi et Erika soit fréquemment soulignée, je les vois plus comme un frère et une soeur, et j'espère que leurs rapports ne tourneront pas à la romance dans le futur.
Car oui, je vais poursuivre ce manga. J'ai beau ne pas complètement accrocher à certaines de ses facettes, il n'empêche que je l'apprécie dans son ensemble, et que j'ai hâte de découvrir ce qui attend tant Erika et Nagi que Hiro. Après tout, le destin n'est pas gravé dans le marbre, si ?
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Même si j'ai préféré ce tome au premier, ce manga n'a toujours pas réussi à me séduire totalement. Il est sympathique à lire, drôle et change de l'ordinaire, malgré quoi il y a deux-trois choses qui m'empêchent d'être convaincue à 100%.
Sa trop grande diversité, pour commencer, qui est autant une force qu'une faiblesse. Comme je le soulignais dans ma précédente chronique, on y trouve un peu de tout, mais à trop petites doses. La rencontre entre Erika et sa soeur était touchante, néanmoins on passe très vite à autre chose. Les parents sont pratiquement inexistants, et leur brève apparition les rend particulièrement antipathiques. Pas assez d'oublier leur gosse, ça veut dire qu'ils ont passé deux semaines sans communiquer avec lui ? Sympa…
Et comme il en va de même pour Erika, cela m'amène au plus gros point noir de ce shonen à mon goût : ses transitions. On sent que la mangaka ne se casse pas la tête pour amener son histoire dans la direction souhaitée, quitte à user de facilités scénaristiques et recycler par deux fois un rebondissement similaire.
De manière générale, je dirais que la forme est discutable. Les situations de base sont assez clichées, et j'ai parfois eu l'impression que des éléments étaient sous-entendus, sans parvenir à comprendre le sens caché derrière les paroles des personnages. Je pense surtout à la découverte du temple où vit Hiro. Il y a peut-être, dans son dialogue avec Nagi, une évidence « culturelle », mais pour ma part, je suis passée à côté.
Heureusement, le fond, lui, est très bon, pour ne pas dire excellent. Et par fond, je veux parler de la dynamique du trio principal. J'aime leur relation, la manière dont ils interagissent, la façon dont les choses évoluent progressivement entre eux… On est loin du triangle amoureux classique. D'ailleurs, on ne peut même pas parler de triangle amoureux, car bien que la complicité de Nagi et Erika soit fréquemment soulignée, je les vois plus comme un frère et une soeur, et j'espère que leurs rapports ne tourneront pas à la romance dans le futur.
Car oui, je vais poursuivre ce manga. J'ai beau ne pas complètement accrocher à certaines de ses facettes, il n'empêche que je l'apprécie dans son ensemble, et que j'ai hâte de découvrir ce qui attend tant Erika et Nagi que Hiro. Après tout, le destin n'est pas gravé dans le marbre, si ?
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