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Critique de becdanlo


Quand on referme Eleonora, on ne sait plus si on a lu un livre ou plusieurs... comme ces dieux à multiples bras qui se reflètent à l'infini, on a le sentiment d'avoir embrassé plusieurs vies, celles d'aujourd'hui et celles du passé... La Sardaigne, une île mythique, des destins insulaires tournés vers la mer... avec ses drames, ses horreurs, ses séparations et parfois ses retrouvailles troublantes. Il me restera des images fortes comme cette visite en prison... cette lettre d'un père à sa fille... ces courses à cheval d'une Eleonora du passé... ou celle du présent... Et puis l'ombre de l'Accabadora, et celle de Brancaleone détenu dans la tour San Pancrazio.

En quittant ce livre, j'ai le sentiment d'être sur un bateau qui quitte le port et qui s'éloigne tout doucement : des maisons, des fenêtres avec à chacune une femme, un homme ou un enfant... qui ne me seront plus complètement inconnus... et puis finalement tout s'évanouira dans le lointain... ne resteront que des murmures, ou des bribes de paroles :

« et l'assassin ?
Un inconnu qui court toujours. C'est un lâche... il a tiré en plein jour six coups de pistolet dans le dos d'un vieil homme qui allait acheter son journal... »
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