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Critique de Cyrlight
Les aventures de Louis s'achèvent dans ce dernier tome de Ludwig revolution. Après un contretemps, il revient enfin dans son pays natal, où Julius et sa mère l'attendent de pied ferme pour l'éliminer, lui, le dernier écueil susceptible de contrarier leurs plans.
Un final palpitant, et en même temps, à l'instar de tout le reste du manga, assez frustrant. L'auteur le reconnaît elle-même dans les dernières pages : c'est assez confus. Sur ce point, elle retombe dans les travers du tome 2, avec trop de rebondissements, de précipitation, de personnages pas toujours très bien exploités…
Et c'est dommage, parce qu'elle a, et ce depuis le début, de très bonnes, pour ne pas dire d'excellentes idées. Et c'est parce que ces idées sont excellentes qu'elles auraient mérité un traitement à la hauteur. le fond est là ; la forme, beaucoup moins.
Je me réjouis tout de même que Dorothea ait enfin eu son moment de gloire, elle qui ne faisait jusque-là quasiment que de la figuration, et sa sous-intrigue est intéressante. Celle de Julius, en revanche, est beaucoup moins limpide, ou plutôt trop complexe pour le peu de pages qui lui est consacré, entre ses origines, sa soeur, les cristaux de sel, « Juliana », son coffret…
Là où des mangas s'étirent plus que de raison au point de finir par tourner en rond (coucou He is a beast !), celui-ci, qui n'aurait initialement pas dû se poursuivre après l'histoire de Blanche-Neige, nécessitait davantage de chapitres pour ne pas être bridé dans son potentiel.
Louis, si on fait abstraction du personnage meurtrier et nécrophile qu'il était au tout début de l'histoire, traits de caractère qui disparaissent dès lors que cette oeuvre a cessé d'être un one-shot, connaît un excellent traitement, et arrive à être à la fois détestable et attachant. Sa relation avec la seule princesse qui aura véritablement su atteindre son coeur est particulièrement touchante, de même que ses liens avec son valet qu'il s'efforce de nier.
De manière générale, ce manga recèle bien plus de profondeur qu'il n'y paraît, même s'il souffre un peu de son déséquilibre entre parodie et tragédie. Plus on avance, plus il penche en faveur de la seconde, au milieu de laquelle les gags et les anachronismes grossiers font de plus en plus taches.
Ludwig revolution a été dans l'ensemble une bonne lecture, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre Louis, Will et toutes leurs aventures, mais je ne peux pas fermer les yeux sur les défauts de l'oeuvre qui l'empêchent de se hisser à un plus haut niveau. Ce qui ne me dissuadera pas pour autant de me plonger dans la suite Ludwig fantasy dès que je me la serai procurée.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Un final palpitant, et en même temps, à l'instar de tout le reste du manga, assez frustrant. L'auteur le reconnaît elle-même dans les dernières pages : c'est assez confus. Sur ce point, elle retombe dans les travers du tome 2, avec trop de rebondissements, de précipitation, de personnages pas toujours très bien exploités…
Et c'est dommage, parce qu'elle a, et ce depuis le début, de très bonnes, pour ne pas dire d'excellentes idées. Et c'est parce que ces idées sont excellentes qu'elles auraient mérité un traitement à la hauteur. le fond est là ; la forme, beaucoup moins.
Je me réjouis tout de même que Dorothea ait enfin eu son moment de gloire, elle qui ne faisait jusque-là quasiment que de la figuration, et sa sous-intrigue est intéressante. Celle de Julius, en revanche, est beaucoup moins limpide, ou plutôt trop complexe pour le peu de pages qui lui est consacré, entre ses origines, sa soeur, les cristaux de sel, « Juliana », son coffret…
Là où des mangas s'étirent plus que de raison au point de finir par tourner en rond (coucou He is a beast !), celui-ci, qui n'aurait initialement pas dû se poursuivre après l'histoire de Blanche-Neige, nécessitait davantage de chapitres pour ne pas être bridé dans son potentiel.
Louis, si on fait abstraction du personnage meurtrier et nécrophile qu'il était au tout début de l'histoire, traits de caractère qui disparaissent dès lors que cette oeuvre a cessé d'être un one-shot, connaît un excellent traitement, et arrive à être à la fois détestable et attachant. Sa relation avec la seule princesse qui aura véritablement su atteindre son coeur est particulièrement touchante, de même que ses liens avec son valet qu'il s'efforce de nier.
De manière générale, ce manga recèle bien plus de profondeur qu'il n'y paraît, même s'il souffre un peu de son déséquilibre entre parodie et tragédie. Plus on avance, plus il penche en faveur de la seconde, au milieu de laquelle les gags et les anachronismes grossiers font de plus en plus taches.
Ludwig revolution a été dans l'ensemble une bonne lecture, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre Louis, Will et toutes leurs aventures, mais je ne peux pas fermer les yeux sur les défauts de l'oeuvre qui l'empêchent de se hisser à un plus haut niveau. Ce qui ne me dissuadera pas pour autant de me plonger dans la suite Ludwig fantasy dès que je me la serai procurée.
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