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Critique de Bimach
Hamid Zanaz : l'islamisme vrai visage de l'islam
Ce livre apporte des analyses d'autant plus captivantes que l'auteur, universitaire arabophone et élevé dans la religion et la culture musulmanes, sait de quoi il parle. Il écrit bien, dans une langue agréable, et son livre se lit très facilement.
Il ne tient cependant pas, et c'est dommage, toutes ses promesses. D'une part, l'annonce de cas concrets susceptibles de mieux faire comprendre la réalité des situations dans les pays et les communautés de religion musulmanes, n'est pas toujours suivie des exemples attendus, remplacés trop souvent par des développements théoriques, utiles, certes, mais qui mériteraient d'être mieux argumentés, et par des prises de position que, même pour ceux qui auraient tendance à les partager, n'enrichissent pas autant que l'on s'y attendrait, en l'absence d'une argumentation solide.
Par exemple, de la part de quelqu'un qui soutient qu'il ne peut être question d'un autre islam que celui que l'on voit comme ˝intégriste ˝ ou ˝ extrémiste ˝ , on aurait aimé avoir une analyse des conditions et des raisons de l'échec historique de ceux qui, au XIX° siècle, ou dans l'entre deux guerre, ont tout de même tenté de se lancer dans l'entreprise de la réforme de l'islam. Aurait été utile une étude plus précise de ce qui fait que, après une phase (indispensable, vu que le Coran dit tout et son contraire) d'interprétation des textes sacrés, phase qui a tout de même duré quelques siècles, cette capacité d'adapter le dogme aux conditions du temps a disparu.
Sans ces analyses, et même si les évolutions actuellement observables semblent, malheureusement, ne pas aller dans ce sens là, j'ai du mal à me détacher, (même s'il entre là une part de ˝ wishfull thinking ˝), de l'idée qu'il n'y a pas de raison pour que l'islam ne puisse pas trouver le chemin d'une réforme qui le rende compatible avec la démocratie et la laïcité au sens occidental de ces termes.
Hélés, il faut effectivement reconnaître qu'on en est actuellement très loin!
Ce livre apporte des analyses d'autant plus captivantes que l'auteur, universitaire arabophone et élevé dans la religion et la culture musulmanes, sait de quoi il parle. Il écrit bien, dans une langue agréable, et son livre se lit très facilement.
Il ne tient cependant pas, et c'est dommage, toutes ses promesses. D'une part, l'annonce de cas concrets susceptibles de mieux faire comprendre la réalité des situations dans les pays et les communautés de religion musulmanes, n'est pas toujours suivie des exemples attendus, remplacés trop souvent par des développements théoriques, utiles, certes, mais qui mériteraient d'être mieux argumentés, et par des prises de position que, même pour ceux qui auraient tendance à les partager, n'enrichissent pas autant que l'on s'y attendrait, en l'absence d'une argumentation solide.
Par exemple, de la part de quelqu'un qui soutient qu'il ne peut être question d'un autre islam que celui que l'on voit comme ˝intégriste ˝ ou ˝ extrémiste ˝ , on aurait aimé avoir une analyse des conditions et des raisons de l'échec historique de ceux qui, au XIX° siècle, ou dans l'entre deux guerre, ont tout de même tenté de se lancer dans l'entreprise de la réforme de l'islam. Aurait été utile une étude plus précise de ce qui fait que, après une phase (indispensable, vu que le Coran dit tout et son contraire) d'interprétation des textes sacrés, phase qui a tout de même duré quelques siècles, cette capacité d'adapter le dogme aux conditions du temps a disparu.
Sans ces analyses, et même si les évolutions actuellement observables semblent, malheureusement, ne pas aller dans ce sens là, j'ai du mal à me détacher, (même s'il entre là une part de ˝ wishfull thinking ˝), de l'idée qu'il n'y a pas de raison pour que l'islam ne puisse pas trouver le chemin d'une réforme qui le rende compatible avec la démocratie et la laïcité au sens occidental de ces termes.
Hélés, il faut effectivement reconnaître qu'on en est actuellement très loin!
