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Critique de ramettes


Dès que j'ai vu la magnifique couverture j'ai eu envie de découvrir cet ouvrage. Les nombreux détails sur cette illustration nous donnent une idée de ce qu'on va retrouver à l'intérieur.
Il s'agit d'un premier tome d'une fresque prévue en 4 volumes. La tétralogie est terminée en Espagnol. Hâte de lire la suite.
Cette histoire rend compte d'une époque dans un lieu donné. On a l'aspect privé avec Tristan malade et Tristan dans sa famille. Tristan est le reflet d'une certaine jeunesse qui est en opposition avec son milieu social. Son père est un exploiteur, un noble qui vit sur la misère des ouvriers, alors que Tristan est du côté des contestataires… En même temps il a vécu avec l'argent de son père mais il publiait des poètes russes et aide ses amis journalistes qui dénoncent les conditions de vie des ouvriers. Il n'est pas très constant, un peu dilettante, va-t-il prendre les bonnes décisions ?
On retrouve bien les différentes facettes de cette situation politique avec les différentes classes sociales et leurs buts. On voit les personnages pivots qui font le lien entre un groupe et un autre. Il est beaucoup de choix, choisir son camp, choisir sa lutte…
L'histoire est divisée en 11 chapitres. On a ainsi des pauses et une construction qui permet au lecteur d'avancer sans être noyé par trop d'information. Il y a une véritable histoire dans la grande Histoire. le dessin est réaliste et on voit bien où se situent les scènes. On a même la une d'un journal.
Le fait que ce soit une bande dessinée en noir et blanc cela donne une certaine force et nous renvoi au passé. Il accentue le côté sombre de cette partie de l'Histoire espagnole. Il y a des pages plus claires et lumineuses
Les scènes qui ont lieu autour ou ans la mine sont entourées d'un fond noir. Mais lorsqu'un enterrement a lieu on est sur une pleine page et le silence. le format des cases est variable. Il y a aussi des citations d'auteurs russes. Alfonso Zapico n'hésite pas à ne pas mettre de texte à certains moments où l'image se suffit à elle-même.
Tristan se sait condamné par la maladie et il brûle ses dernières cartouches en vivant une histoire d'amour hors de sa condition sociale.
Je remercie les éditions Futuropolis et Babelio de leur confiance.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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