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Critique de Erveine


Ma critique du 21 novembre 2014.

(Oyez ! Oyez ! Je ferai, en ce qui me concerne un commentaire personnel sur ce livre, tout bonnement quand je l'aurai lu et non pas en surchargeant celui d'un autre, car je tiens à m'exprimer en mon seul nom, mon idée n'étant pas forcément celle du plus grand nombre.
Sachez cependant que je n'aurai aucune intention de convertir qui que ce soit ni d'être convertie à mon tour dans des échanges enflammés qui n'ont pour effet que d'encombrer le site où tout un chacun à le doit de penser différemment, surtout en politique, et de s'exprimer ou pas. D'ores et déjà je puis vous dire que je n'assimile pas Eric Zemmour à un penseur d'extrême droite et que je trouve navrant le procès qu'on lui fait quand on pourrait se féliciter au contraire, qu'un auteur, par ces temps de retour à la censure, puisse défendre et afficher ses convictions).
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La France se couche, la France se meurt.
Tel est le constat et telle sera la conclusion de cet ouvrage.
Un livre qui retrace la déconstruction d'une nation dont les codes, les us et coutumes et le rayonnement, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur sont bafoués.
Si le discours envers le féminisme est sévère c'est que les femmes ont porté tous les mouvements contestataires et notamment celui de mai 68 qui ont conduit à un semblant de liberté et pour finir à une totale dénégation de celle-ci.
Évidemment, il ne saurait être question de remettre en cause la loi sur l'avortement et la revendication de parité quant aux salaires, cependant que, à force de dire oui à tout tout le temps et, de faire une loi pour un oui pour un non, par aveu d'impuissance, nous n'avons plus d'autorité et nous avons perdu toute notion du ‘Non'. Ainsi, nous avançons dans un pays qui n'a plus de raisonnement que celui de la contradiction. Un pays atteint par le jeunisme dont parents et enfants se confondent dans une même acceptation et une gouvernance qui s'immisce de plus en plus dans la sphère privée pour y édicter des lois qui accentuent encore le mal, en déstabilisant la famille dont le rôle de décideur et la notion de devoir sont usurpés.
En dehors de ces considérations, il y a dans ce livre le traçage de cette déconstruction au niveau politique, économique et mondial par le rouage des diktats de la finance et la construction d'une machine infernale digne d'un bon livre de SF où règne le pouvoir de l'argent et le pouvoir tout court, ceci au détriment de l'humain qui gravite dans : le meilleur des mondes « impossible ».
C'est un livre qui cite ses sources et dont l'écriture est irréprochable. Si les chiffres sont contestables, notamment en ce qui concerne l'INSEE, (et pour reprendre le discours des déconstructeurs), il faudrait alors plutôt qu'à imputer ce manquement à l'auteur, se demander pourquoi dans notre pays des institutions légitimes sont avalisées à fournir de fausses informations.
En ce qui concerne le vivre ensemble et le fait d'avoir construit (par manque de fermeté à appliquer nos lois, qui bien que napoléoniennes n'en furent pas moins de bonnes et saines lois) un espace de vie régi par Sainte-Hypocrisie, je vous laisse la primeur de découvrir ce livre et de vous forger votre propre opinion, sachant que pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la synthèse qui a été faite et qu'elle se rapproche plus, à mon sens, de la sagesse que du désir d'enflammer la populace.

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