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Critique de leboncoinlecture
Gros coup de coeur !!! Je le conseille vivement à tous les amateurs de la culture japonaise. La rentrée est passée, on peut déjà commencer à penser à Noël ;-), je pense que ce serait un cadeau fabuleux pour des fans !
Géniale idée que ce guide illustré de l'époque d'Edo (1603-1868, période de paix et d'autarcie) : en cinq parties (les bases, un peuple citadin , samouraïs et châteaux, ninjas, yokai), Susumu Zenyoji dresse un listing pointu sur la population et les modes de vie de l'époque. le côté listing peut par moment être un peu rébarbatif (notamment la dernière partie sur les yokai) mais globalement, je trouve les parties bien équilibrées entre thèmes et sous-thèmes, textes et illustrations.
Les illustrations ont cet avantage fantastique qu'elles permettent une compréhension (quasi) immédiate, et en général, bien plus rapide qu'avec une explication écrite (par exemple, sur certaines techniques de ninja) ou bien plus claire (par exemple, sur la variété des lames des sabres).
Les différents thèmes abordés permettent de se faire une idée des détails du quotidien (les métiers, les vêtements et accessoires, les coiffures, la monnaie, l'habitat etc.). J'y ai retrouvé de nombreux éléments que j'ai pu voir dans des romans, films ou animés – d'ailleurs, cela m'a donné envie de revoir l'animé « Samouraï Champloo » (même si l'époque d'Edo présentée y est fictive – bande son hip-hop, ça détonne – excellente au demeurant). J'ai appris plein de choses – des détails certes, mais j'adore la micro-histoire ! Et j'envisagerai différemment ces oeuvres à l'avenir, pour y identifier les caractéristiques mentionnées dans cet ouvrage. J'ai adoré la partie sur les produits issus du riz ! Il y en a une grande quantité et sous des formes pour le moins surprenantes (autant du papier, que des cordes, des sacs, des vêtements de pluie, des sièges, et j'en passe!). Cela peut paraître stupide mais j'ai trouvé ça chouette de mettre des explications, même succinctes, sur des images vues mille fois, et donner davantage de matière aux décors croisés dans différents ouvrages – j'ai souvent pensé aussi au manga (absolument génial lui aussi) Isabella Bird de Taïga Sassa qui retrace l'exploration par cette voyageuse anglaise du Japon à la fin du XIXème siècle, à la charnière des siècles d'autarcie de la période d'Edo et de l'ouverture à l'Occident de l'ère Meiji.
Cet ouvrage permet également de mieux comprendre le Japon d'aujourd'hui car certaines des caractéristiques énoncées sont encore d'actualité. Par exemple, je comprends de mieux en mieux (sur le plan intellectuel) les particularités de fonctionnement du peuple japonais (comment peut-on avoir créé le zen et être aussi rigide ?!) grâce aux explications sur le système de pensée : un.e Japonais.e fait avant tout partie d'un collectif, un.e Occidental.e se considère d'abord comme un individu. La liste vertigineuse des yokai et des divinités aide à identifier et à comprendre l'inspiration du cinéma japonais d'épouvante autant que les créatures fantastiques de Miyazaki.
Un petit bémol tout de même : certains mots ne sont pas traduits ou retraduits quand ils l'ont déjà été, et il n'y a pas toujours de renvois permettant de retrouver le sens ni de glossaire en fin d'ouvrage. On peut globalement comprendre avec le contexte mais ce serait un vrai plus, je pense.
Quoiqu'il en soit, si vous êtes de vrai.es amateurs.trices du Japon, foncez !
Géniale idée que ce guide illustré de l'époque d'Edo (1603-1868, période de paix et d'autarcie) : en cinq parties (les bases, un peuple citadin , samouraïs et châteaux, ninjas, yokai), Susumu Zenyoji dresse un listing pointu sur la population et les modes de vie de l'époque. le côté listing peut par moment être un peu rébarbatif (notamment la dernière partie sur les yokai) mais globalement, je trouve les parties bien équilibrées entre thèmes et sous-thèmes, textes et illustrations.
Les illustrations ont cet avantage fantastique qu'elles permettent une compréhension (quasi) immédiate, et en général, bien plus rapide qu'avec une explication écrite (par exemple, sur certaines techniques de ninja) ou bien plus claire (par exemple, sur la variété des lames des sabres).
Les différents thèmes abordés permettent de se faire une idée des détails du quotidien (les métiers, les vêtements et accessoires, les coiffures, la monnaie, l'habitat etc.). J'y ai retrouvé de nombreux éléments que j'ai pu voir dans des romans, films ou animés – d'ailleurs, cela m'a donné envie de revoir l'animé « Samouraï Champloo » (même si l'époque d'Edo présentée y est fictive – bande son hip-hop, ça détonne – excellente au demeurant). J'ai appris plein de choses – des détails certes, mais j'adore la micro-histoire ! Et j'envisagerai différemment ces oeuvres à l'avenir, pour y identifier les caractéristiques mentionnées dans cet ouvrage. J'ai adoré la partie sur les produits issus du riz ! Il y en a une grande quantité et sous des formes pour le moins surprenantes (autant du papier, que des cordes, des sacs, des vêtements de pluie, des sièges, et j'en passe!). Cela peut paraître stupide mais j'ai trouvé ça chouette de mettre des explications, même succinctes, sur des images vues mille fois, et donner davantage de matière aux décors croisés dans différents ouvrages – j'ai souvent pensé aussi au manga (absolument génial lui aussi) Isabella Bird de Taïga Sassa qui retrace l'exploration par cette voyageuse anglaise du Japon à la fin du XIXème siècle, à la charnière des siècles d'autarcie de la période d'Edo et de l'ouverture à l'Occident de l'ère Meiji.
Cet ouvrage permet également de mieux comprendre le Japon d'aujourd'hui car certaines des caractéristiques énoncées sont encore d'actualité. Par exemple, je comprends de mieux en mieux (sur le plan intellectuel) les particularités de fonctionnement du peuple japonais (comment peut-on avoir créé le zen et être aussi rigide ?!) grâce aux explications sur le système de pensée : un.e Japonais.e fait avant tout partie d'un collectif, un.e Occidental.e se considère d'abord comme un individu. La liste vertigineuse des yokai et des divinités aide à identifier et à comprendre l'inspiration du cinéma japonais d'épouvante autant que les créatures fantastiques de Miyazaki.
Un petit bémol tout de même : certains mots ne sont pas traduits ou retraduits quand ils l'ont déjà été, et il n'y a pas toujours de renvois permettant de retrouver le sens ni de glossaire en fin d'ouvrage. On peut globalement comprendre avec le contexte mais ce serait un vrai plus, je pense.
Quoiqu'il en soit, si vous êtes de vrai.es amateurs.trices du Japon, foncez !
