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Citations sur Les noyées du Nil (51)

Son regard tua leurs sifflements à même leurs lèvres. Elle était fière d’elle, et lui pardonnait la vanité et la coquetterie dues à son jeune âge.
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Elle méprisait les esclaves, hommes et femmes, matait les épouses indociles et remontait les hommes. Elle faisait circoncire les garçons, exciser les filles, et vitupérait la jeunesse frivole. Si le propre de la vie était le changement, Radia le défiait, se dressant face à lui comme les parois du Djebel Barkal.
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Elle considérait son mariage comme un devoir familial qu’elle accomplissait avec une loyauté qui confinait à l’extrémisme. Elle était taillée dans le même roc que ses oncles. Les traditions, la famille et le pouvoir représentaient tout pour elle
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Le refus aurait été une trahison envers les siens, son héritage et les principes sur lesquels il avait été éduqué. Ils en firent un maire et il le devint. Ils le marièrent et il y consentit. Ils lui donnèrent le pouvoir, il en accepta la charge et s’y investit pleinement.
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Sa vie à Khartoum avec ses études auprès d’enseignants anglais, ses implications dans la politique et dans l’indépendance et ses tentatives d’écrire de la poésie lui apparaissaient à présent comme étant le fruit de son imagination. Un songe dans le sommeil d’un autre. Son rêve de devenir poète dans la capitale s’était envolé. De même que ses espoirs de devenir un effendi de la ville. Avenir que le chef de circonscription britannique l’avait encouragé à poursuivre et dont il avait convaincu son père.
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Négocier avec les Anglais, déjouer les complots des Badri, prendre le pouvoir et se marier l’accaparèrent tout entier. Il ne visita la tombe de son père qu’au bout de plusieurs semaines. Quelques jours avant la naissance de son frère Rachid.
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“Rien n’arrête la malfaisance des militaires, mais au moins nous aurons fait tout ce qui était en notre pouvoir.”
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Si le changement d’époque était une chose rare, cela ne m’aurait pas dérangé. Mais la vie est toujours ainsi. Une suite d’événements inéluctables.
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Elle aurait préféré avoir interrogé son mari au lieu de se couvrir de honte. Mais hadj Bachir n’était pas rentré à la maison avant l’aube, et il en était ressorti aussitôt au lever du soleil pour se rendre chez son frère. Il n’aurait pas eu de temps pour les questions.
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Lorsqu’ils passaient du bon temps, la réalité des faits avait peu d’importance. Ce qui comptait, c’était que l’histoire fût plaisante au moment où elle était racontée.
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