Citations sur Emma G. Wildford (55)
Quel poème, un jour, dira ce que peuvent contenir nos larmes ?
Elle prend son élan...
... ou est-ce l'élan qui la prend ?
Bondit ! Saute d'un nuage à l'autre,
éclaboussant le ciel de ses cheveux.
Les nuages - comment pourrait-il en être autrement ? -
sont amoureux de la danseuse aux pieds blancs.
Ils l'appellent, la supplient :
- Viens par ici !
Viens chez moi la belle ! Viens !
- Par ici ! Par ici !
Elle fait la sourde oreille.
Car la belle leur préfère le soleil.
Elle pose, léger, un baiser sur sa joue.
Nuages...
Nuages que dessine ma bouche.
Nuages que dessine sa bouche.
Suspendus.
Comme des mots qui n'osent se dire.
La terre est forte, elle porte des cailloux. L'homme est faible, il porte ses regrets.
Je ne vous épouserai pas le jour de vos vingt ans Emma. Je n’en ai d’ailleurs jamais eu l’intention. Le chat ne croque pas la souris avec laquelle il prend plaisir à jouer.
- Avez-vous idée des périls que vous aurez à affronter ?
- Je suis une femme, Lord Grosvenor. J'ai été élevée dans l'idée que tout n'était que danger et perversion autour de moi ! (p. 39)
La religion, pour moi, n'est qu'une cuillère à sucre que j'ajoute à mon thé quand il est trop fort.
« Du blanc, d’ici peu, vous n’en manquerez pas ! Ce sont plutôt les mots qui vous manqueront pour décrire ce que vous verrez. / Ils… ils me manquent déjà ! » (p. 58)
- Sinon, Miss Wildfire, à part chercher votre fiancé en pays sami, vous faites quoi dans la vie ?
- Je jette du noir sur du blanc...
- "Du noir sur..." ?! Ah ! Je vois ! Vous écrivez. (p. 58)
"Là-bas, ce mot de tous les départs, qui fait de vous l'étrangère, qui fait d'ici un ailleurs."