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Critique de belette2911


Je n'avais jamais entendu parler de cette série bédé et c'est en fouillant les bacs de la biblio que je suis tombée dessus. Je l'ai donc empruntée.

Zidrou, je le connaissais de la série humoristique "Tamara", de ce fait, c'était une bonne idée de la découvrir au scénario d'une bédé qui va dans le registre dramatique.

On commence par un instant karma ou, comment se sentir dans la peau d'une personne qui a perdu un membre, qu'il soit de sa famille ou un membre de son corps.

En effet, Lionel Barrington, président d'une société qui fabrique des mines anti-personnel (40.000 personnes employées dans le monde, ça lui donne un certain poids) a été acquitté : il n'est pas responsable de la mort d'un gamin qui a sauté sur une de ses mines anti-personnel. Il est content, le petit monsieur dans son costume, jusqu'à ce que… Boum badaboum, big boum badaboum…

Ensuite, nous nous retrouvons à Londres, en 1851 ! Heu, qui a utilisé la DeLorean de Doc ? Trois jeunes filles se font courser par des hommes et des chiens, dans la neige. le rapport avec le début de l'album ? Comme si j'allais vous le dire !

La première chose que j'ai appréciée, dans cette bédé, ce sont les dessins. Réalistes, corrects, ils ne m'ont pas fait grimacer. Les coloris étaient agréables aussi. Sombre lors de la course-poursuite dans un Londres des bas-fonds, jaune éclatant lors de l'expo universelle.

La mise en page était dynamique, faite de grandes cases ou de toutes petites, afin d'accentuer la mise au point sur un détail important (comme le fait de poser le pied sur une mine).

Lors de l'expo, nous ferons la connaissance de Jennifer Winterfield, une jeune fille de bonne famille, passionnée de photographie (daguerréotypes) et bien plus ouverte d'esprit que les membres de sa famille.

Quel sera son rapport avec le mec qui vend des mines, à notre époque et les trois filles courant sur les toits pour échapper aux flics, c'est tout le suspense que je ne dévoilerai pas (je vous l'ai déjà dit).

Dans ce premier album, on va de surprise en surprise, sans pour autant que ce soit des effets de manche juste pour l'esbroufe. Tout est bien calculé et sans jamais verser dans l'exagération.

Un premier tome qui m'a séduit, autant par ses dessins que son scénario, par ses personnages féminins, par le Londres victorien qui est mis en scène, avec son expo universelle, ses asiles, les préjugés des gens…

Bref, tous ces petits détails qui nous immergent tout de suite dans un Londres de l'époque, avec la mentalité de l'époque et tous les travers de la société.

Petit bonus, pas besoin d'attendre la suite pour avoir l'explication de ce qui unit les deux récits, celui dans l'Angleterre victorienne et le contemporain.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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