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Critique de bdelhausse
Un jour, un citoyen lambda, habitant d'une ville non nommée au centre de laquelle trône une cathédrale, décide de crier "Nous commençons une vie meilleure! Nous partons pour un autre pays", tout en frappant sur son tambour.
C'est l'émoi... Qui a osé? On arrête un pauvre hère... Mais le lendemain, ils sont deux... Et le surlendemain, ils sont encore davantage. Et toute une troupe se met en marche, munie d'un tambour et d'une poutre, d'un sac et d'une poignée de grains de blé. Vers le monde! En avant...
Rien ne les arrête, ni les déserts, ni les montagnes, ni l'hiver, ni la sécheresse, ni les mers, ni les guerres... Mais ils ont oublié que la terre est ronde, et ils finissent par retrouver une ville fortifiée au centre de laquelle trône une cathédrale... Chez les voyageurs, tout le monde a oublié d'où ils viennent. Sur les remparts de la ville, on se réfère à une légende...
Les voyageurs partent, reprennent leur errance. Mais le lendemain, un des gardes se met à jouer du tambour en criant "Nous commençons une vie meilleure. Nous partons pour un autre pays".
Sur l'air d'un conte traditionnel (qui n'est pas sans rappeler le Joueur de Flûte de Hamelin), Reiner Zimnik nous livre une petite perle où tout un chacun va voir ce qu'il veut... L'errance, le rêve, la découverte, les utopies créatrices, l'éternelle insatisfaction humaine, la mémoire des choses et des actions, les conséquences, le rapport à l'autre, les motivations d'un groupe...
La chute, qui ramène au début du conte, est brillante, car elle lance l'enfant dans une spirale un peu étourdissante, lui faisant entrevoir l'éternel recommencement des choses... Par ailleurs, chaque action de la troupe interpelle, faisant réfléchir l'enfant sur ce qu'il aurait fait, lui.
Et l'apparente naïveté des dessins (de l'auteur) renforce bien le propos, ils s'insèrent agréablement dans la mise en page choisie par Folio Junior. Bien vu.
Lu en tant que moment de partage avec mes deux loulous.
(Lu pour challenge ABC 2016-2017)
C'est l'émoi... Qui a osé? On arrête un pauvre hère... Mais le lendemain, ils sont deux... Et le surlendemain, ils sont encore davantage. Et toute une troupe se met en marche, munie d'un tambour et d'une poutre, d'un sac et d'une poignée de grains de blé. Vers le monde! En avant...
Rien ne les arrête, ni les déserts, ni les montagnes, ni l'hiver, ni la sécheresse, ni les mers, ni les guerres... Mais ils ont oublié que la terre est ronde, et ils finissent par retrouver une ville fortifiée au centre de laquelle trône une cathédrale... Chez les voyageurs, tout le monde a oublié d'où ils viennent. Sur les remparts de la ville, on se réfère à une légende...
Les voyageurs partent, reprennent leur errance. Mais le lendemain, un des gardes se met à jouer du tambour en criant "Nous commençons une vie meilleure. Nous partons pour un autre pays".
Sur l'air d'un conte traditionnel (qui n'est pas sans rappeler le Joueur de Flûte de Hamelin), Reiner Zimnik nous livre une petite perle où tout un chacun va voir ce qu'il veut... L'errance, le rêve, la découverte, les utopies créatrices, l'éternelle insatisfaction humaine, la mémoire des choses et des actions, les conséquences, le rapport à l'autre, les motivations d'un groupe...
La chute, qui ramène au début du conte, est brillante, car elle lance l'enfant dans une spirale un peu étourdissante, lui faisant entrevoir l'éternel recommencement des choses... Par ailleurs, chaque action de la troupe interpelle, faisant réfléchir l'enfant sur ce qu'il aurait fait, lui.
Et l'apparente naïveté des dessins (de l'auteur) renforce bien le propos, ils s'insèrent agréablement dans la mise en page choisie par Folio Junior. Bien vu.
Lu en tant que moment de partage avec mes deux loulous.
(Lu pour challenge ABC 2016-2017)
