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Critique de jeunejane


Denise, 20 ans, son frère Jean 16 ans et Pépé, le plus petit arrivent à Paris quelques mois après la mort de leur père.
Nous sommes en octobre 1864.
Ils espèrent être accueillis chez le frère de leur père, l'oncle Baudu, patron d'un magasins de draps rue de la Michodière.
Hélas, celui-ci fait de mauvaises affaires à cause d'un grand magasin installé en face "Au bonheur des dames". le patron en la personne d'Octave Mouret, vend les marchandises à un meilleur prix et la clientèle se détourne des petits établissements moins attrayants aussi.
Le grand magasin engage et Denise va y travailler comme vendeuse. Jean sera apprenti chez un ébéniste et Pépé sera gardé en pension.
Hélas, en été, Denise sera licenciée, devra reprendre le petit Pépé et habiter dans une mansarde dont le propriétaire est marchand de parapluies. Elle travaillera dans sa boutique.
En 1866, elle parvient à se faire engager chez Robineau qui tente de monter un grand magasin capable de concurrencer "Au bonheur des dames".
Peine perdue pour Robineau.
Entretemps, Denise rencontre Octave Mouret aux Tuileries, il la réengage et commence entre eux une histoire d'amour mais je résume car ce n'est pas aussi simple. Beaucoup de jalousies naissent et des embûches sèment le chemin de Denise qui tient à se faire respecter.
Très beau roman de la série des Rougon-Macquart écrit en 1883, presque 20 ans après le temps du roman qui s'étale de 1864 à 1869, avec une analyse sociale et économique du début du capitalisme, avec certes, certaines longueurs dues à la façon d'écrire de l'époque et au thème abordé.
Zola avait eu une idée de génie de faire traverser les années aux membres de cette famille de Plassans et de leur faire revêtir les différents rôles de l'époque.
J'ai toujours été étonné du terme employé pour son oeuvre : le naturalisme.
Actuellement, on parlerait certainement de romans sociologiques.
Ma préférence va à "La bête humaine" et à "Germinal" où les faits humains occupent plus de place mais celui-ci est bien intéressant.


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