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Critique de bina


Zola poursuit sa peinture réaliste et sociale de toutes les ramifications d'une famille à travers cette fois le personnage de Claude Lantier, fils de Gervaise (L'Assommoir, volume 7), qui va permettre à l'auteur d'aborder le milieu artistique.

Peintre vivant chichement dans son atelier parisien, rêvant, comme ses amis d'exposition et de gloire, Lantier nous donne à voir les affres de la passion. Passion pour un art, la peinture, qui le possède, l'obsède jusqu'à la folie. Nous vivons avec lui les affres de la création, son emportement, son désespoir selon les différentes étapes de sa création et les états d'âmes ou l'inspiration du moment.

Au début du roman, nous croisons brièvement le personnage de Christine, qui tombe comme un cheveu sur la soupe. On pense d'abord ne jamais la revoir, elle était juste un prétexte fourni par Zola pour que le peintre trouve le visage manquant à son tableau. Mais, non, elle revient, d'elle-même, puis s'installe dans le roman et dans la vie de Claude dont elle est passionnément amoureuse.

Zola utilise Christine pour montrer l'emprise de la possession de Claude. Il est possédé par sa peinture, son amante, et son fils passent au second plan. Christine a une concurrente contre laquelle elle ne peut pas lutter et qui va lui ravir l'homme qu'elle aime. La peinture jusqu'à la folie, et jusqu'à la mort.
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