Zola poursuit son "étude sociale" avec Aristide Rougon devenu Saccard a
Paris. Il cherche par tous les moyens a faire fortune . Quand le destin frappe a sa porte et que la mort emporte sa première épouse.
C'est une fois encore, avec brio, que
Zola démontre l'opportunisme d'un parvenu. le caractère des personnages est travaillé a la perfection. On sent les protagonistes de l'histoires prendre vie sous nos yeux.
C'est aussi l'occasion pour l'auteur de mettre en avant le rôle des femmes, et leurs positions à l'époque ou se déroule les évènements. Ce sont des simples objets pour certaines, pour d'autres le moyen pour leur mari d'obtenir, grâce a leur entremise, du pouvoir ou des relations.
C'est aussi, une démonstration de maître , sur la frivolité et l'inconstance des femmes qui ont toujours eu de l'argent qui leur brulait les doigts. Une relation au financier extrêmement bien décrite.
Il faut avouer que
Zola est le maître incontesté des descriptions :de salons, de robes, de paysages, des caractères,... En lisant cet auteur on se trouve tout simplement au milieu d'un film ou chaque chose est pensée et maîtrisée.
Je suis souvent bouleversée par l'écriture de
Zola qui est si cruelle, si cynique par moment et tellement poétique par d'autre.
Je me demande souvent comment un homme a pu être si juste et si précis dans son étude sociale, d'autant qu'il n'avait qu'une trentaine d'année lors de la parution de ce roman.