Voici donc le tome 6. Comme le titre l'indique, nous suivons Eugène Rougon. Fameux personnage par qui, en quelque sorte tout a commencé ... puisque nous l'avons croisé dans le tome 1 où depuis
Paris il donnait les renseignements à ses parents sur l'empire. Nous sommes plongés en plein monde politique sous le second empire. L'homme que l'empire a fait mais qui a fait l'empire .... le livre commence par sa démission au conseil d'Etat. Homme très fier de lui-même, il préfère prendre les devants. A plusieurs reprises,
Zola le nommera "le taureau". Par cette image, on ressent toute la force et la volonté de ce personnage ! Quand il rêve de prendre enfin un peu de repos, son entourage lui craint la chute de ce grand homme. Non pas pour lui mais bien pour eux !! Sans Eugène et ses influences politiques que deviendront-ils ?? Cela me fait penser à une phrase très vraie que mon papa me disait toujours : "Tu as de l'argent, tu as des amis. Tu n'as plus d'argent, tu n'as plus d'amis ! " ( ou disons il t'en restera un ou deux ) Dans toute cette flopée de personnages, il y a Clorinde Balbi... Une italienne excentrique voire extravagante. Leur relation est très ambivalente pleine de sous entendus ... Un je t'aime, moi non plus explosif !
J'ai trouvé ce roman hyper interessant et je me rend compte qu'en lui mettant 2 étoiles, j'ai été dur avec lui ... Mais je dois rester logique dans cette saga ! Pour l'instant avec la faute de l'abbé Mouret c'est celui qui m'a le moins plu ... Malgré que ce fut une lecture très longue et très "culcul la praline", je sais qu'il me restera quelque chose du précédent tome (la faute de l'abbé Mouret) ... Une sorte de tableau, une empreinte qui me restera ! Celui-ci, je n'en retiendrai rien !!! Si ce n'est la veulerie humaine ... mais ça, je n'ai pas attendu de lire
Zola pour le savoir !
Voilà, ce n'est que mon humble avis biensuuuur
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