>
Critique de Kenehan
Recueil composé de deux nouvelles de Zola : "Naïs Micoulin" et "Madame Sourdis". Deux portraits de femmes et leur relation aux hommes.
La première tombe amoureuse du fils de son propriétaire. le temps d'un été, le couple vivra cette passion à l'insu de leur famille respective. A ceci près que le père de Naïs les surprends endormis, tels Tristan et Iseult. Dès cet instant, le père, qui digère mal cet affront, ourdie un plan pour supprimer l'amant de sa fille. Comprenant les intentions de son père, Naïs entame une lutte de tous les instants pour protéger celui qu'elle aime.
La seconde, à la mort de père, épouse l'artiste Ferdinand Sourdis. Cette union né d'un arrangement : elle lui assure un financement pour soutenir son art à Paris et en retour il lui prodigue la réputation et la consécration dont elle rêve pour elle-même. La première toile présentée est un succès retentissant. Par la suite, avec le déclin de l'inspiration et de la santé de son mari, Adèle s'insinue de plus en plus dans la création artistique pour poursuive l'oeuvre.
Deux nouvelles que je trouve appréciable dans l'oeuvre de Zola, auteur que je délaisse assez facilement par manque d'attrait. "Naïs Micoulin" a ce petit côté thriller ensoleillé qui éveille le suspense. "Madame Sourdis" décrit si bien le glissement psychologique de ce couple où la femme vit la reconnaissance artistique par procuration avant de phagocyter cet homme qui, seul, peut obtenir les louanges de ses contemporains misogynes.
La première tombe amoureuse du fils de son propriétaire. le temps d'un été, le couple vivra cette passion à l'insu de leur famille respective. A ceci près que le père de Naïs les surprends endormis, tels Tristan et Iseult. Dès cet instant, le père, qui digère mal cet affront, ourdie un plan pour supprimer l'amant de sa fille. Comprenant les intentions de son père, Naïs entame une lutte de tous les instants pour protéger celui qu'elle aime.
La seconde, à la mort de père, épouse l'artiste Ferdinand Sourdis. Cette union né d'un arrangement : elle lui assure un financement pour soutenir son art à Paris et en retour il lui prodigue la réputation et la consécration dont elle rêve pour elle-même. La première toile présentée est un succès retentissant. Par la suite, avec le déclin de l'inspiration et de la santé de son mari, Adèle s'insinue de plus en plus dans la création artistique pour poursuive l'oeuvre.
Deux nouvelles que je trouve appréciable dans l'oeuvre de Zola, auteur que je délaisse assez facilement par manque d'attrait. "Naïs Micoulin" a ce petit côté thriller ensoleillé qui éveille le suspense. "Madame Sourdis" décrit si bien le glissement psychologique de ce couple où la femme vit la reconnaissance artistique par procuration avant de phagocyter cet homme qui, seul, peut obtenir les louanges de ses contemporains misogynes.
