AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Colibrille


Avec "Robin des graffs", Muriel Zurcher montre que pour être poétique, un texte n'a pas forcément besoin de rimes. Il suffit d'une écriture où la pureté des sentiments n'a d'égal que leur sincérité, ainsi que d'une intrigue alliant douceur et rudesse.

Avec ce texte, elle insuffle au lecteur une bouffée d'oxygène, une bonne dose d'espoir, sans enjoliver pour autant une dure réalité, un monde sans pitié pour ceux qui n'y trouvent pas leur place. "Robin des graffs", ce n'est pas seulement l'histoire d'un adolescent taguant des murs, c'est aussi celle d'un adolescent en deuil, un artiste transposant ses émotions en images, un être en marge d'une société où les laissés-pour-compte sont nombreux.

Lire ce roman, c'est comme recevoir un petit électrochoc émotionnel, c'est laisser le rire éclater autant que sentir les larmes monter. Car l'auteure jongle ici avec habilité entre les registres dramatique et humoristique. L'humour très présent grâce au personnage de Lilibel, permet à l'auteure d'aborder des sujets aussi variés que modernes, tels que les sans-abris, le deuil ou encore le street art. A travers ces derniers, c'est un portait de la société qui apparaît en filigrane.

La lecture de "Robin des graffs" m'a rappelée celle de "Banksy et moi", un roman ado que j'adore et qui explore lui aussi les thèmes du street art et de la famille avec beaucoup de poésie et de sensibilité.
Commenter  J’apprécie          190



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}