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Critique de Myriam3


Marie Stuart, quel destin tragique! Reine d'Ecosse à 6 jours, puis reine de France par son mariage avec François II qui la laisse presque aussitôt veuve, elle doit quitter la France, où elle a passé une enfance radieuse, pour prendre le trône de l'Ecosse, pays si rustre à côté des raffinements de la France qui laisse le Moyen-Age derrière elle.
Commence alors une longue guerre froide contre la reine Elisabeth avec qui elle dispute le trône d'Angleterre, dont elles sont toutes les deux héritières. Mais toute l'existence de Marie Stuart semble jouer de malchance. Elle arrive toujours trop tôt ou trop tard, choisit les mauvais hommes, perd des alliés inestimables par la maladie ou la guerre et se retrouve, finalement, seule, captive d'Elisabeth, et abandonnée de son frère et de son fils.
On en oublie presque qu'elle a comploté contre son mari pour qu'il soit assassiné, et on vit avec elle ses dernières années de prisonnière de luxe.

L'ayant lu peu de temps après la biographie d'Aliénor d'Aquitaine, de Régine Pernoud, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer. le style d'abord: contrairement à Régine Pernoud, Stefan Zweig a romancé certains pans de la vie de la reine et n'a pas lésiné sur l'interprétation de ses sentiments, en appuyant parfois de sa grosse patte sur le fait qu'il s'agit ici de femmes, ce qui explique ceci et cela. Marie Stuart et Elisabeth sont comparées à deux chattes qui soufflent et se griffent sournoisement, sont vaniteuses, et j'en passe.
Malgré ça, le destin de Marie Stuart n'en est pas moins captivant et cette biographie se lit comme un vrai roman qui nous plonge dans le seizième siècle et tous les côtés sombres et violents qu'il renferme.
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