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Critique de ibon


Zweig explore l'âme humaine là où très peu d'écrivains sont allés.
Ce recueil de sept nouvelles représente autant de parcours émotionnels. C'est un florilège d'où il se dégage la sensibilité et la bienveillance du maître à chaque page, à chaque ligne et à chaque mot.

L'ami de 30 ans de Freud révèle explicitement son intérêt pour la psychanalyse dans la nouvelle "La dette" quand une femme révèle un fait refoulé à son amie. Ce sera l'unique référence à cette nouvelle science.

J'ai aimé la palette variée des couleurs sociales, entre la pauvresse retirée dans la forêt de "Wondrak" et la bourgeoise capricieuse qui s'offre un étudiant pour un soir, c'est le grand écart.
Elle révèle la belle oisiveté des uns et le combat permanent des autres. Pourtant pas de manichéisme primaire entre riches et pauvres, chacun a ses raisons que la raison ignore.
L'auteur ne décrit que des passions, à tous les âges de la vie, sans omettre au passage de dénoncer des injustices teintées de critiques sociales.
Tout m'a plu, seule la couverture fait tâche dans cet ensemble.
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