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Critique de Givry


Vers la fin du récit, l'auteur raconte combien fut réjouissant le viol de la prostituée, cadeau d'anniversaire de l'un d'entre eux. Tout est dit.
Ensuite Zykë s'offusque de tous les chefs d'accusation, plus de quatre-vingt, dont il est victime pour être dépossédé de sa mine d'or. Son sens des réalités se perd progressivement, surtout lors de la séparation avec sa femme. Ses méthodes sont violentes, il tire au ras des têtes de ses « esclaves » pour faire accélérer la cadence du travail, détruit tout ce qui lui déplaît et autant de fois que cela lui sied. Il fait régner la peur et aime ça. Il a ses principes d'honneur bien à lui.

La première partie du livre tient en haleine car c'est la description vécue de l'intérieur de la jungle du Costa Rica en 1982, ses plages et ses anses, les pulperia, cafés locaux, ses personnages hauts en couleur.
Puis tout se dégrade quand il découvre de vraies pépites.
Il s'amuse de donner aux indiens de l'alcool pour les mettre à sa merci. Nous sommes en 1982. Voilà une belle époque où le mâle blanc pouvait s'offrir le monde, y compris des petites jeunes filles de quinze ans, en se croyant leur bienfaiteur.

Ce livre, vendu à des millions d'exemplaires dans le monde entier paraît-il, a été présenté dans l'émission littéraire « Apostrophes » en 1985.
Personne n'a protesté sur les valeurs de Zykë concernant les populations locales, les femmes et l'écologie. Sa participation lui a, au contraire, apporté une image respectable, entouré de de Kersauzon et autres.
Le fait d'être un aventurier n'excuse pas tout.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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