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Critique de Hardiviller


La " Lettre du Voyant " , Adressée en mai 1871 à Paul Demeny , ne laisse aucun doute sur l'ambition qui était celle de Rimbaud : rompre avec la poèsie des " lettrés " , des " versificateurs " qui ," d'Ennuis à Theroldus , de Theroldus à Casimir Delavigne " à succédé à la poésie grecque , et se faire vraiment " voyant " , " voleur de feu " , réaliser consciemment , avec système , application et méthode , ce que les meilleurs des romantiques (Hugo par exemple )ont fait sans le savoir ni le vouloir et presque malgré eux . Ne pas fermer les yeux , comme Musset , mais chercher à apercevoir les visions cachées " derrière la gaze des rideaux ", visions qui ne sont réellement crées par le poète ( si le cuivre s'éveille clairon , il n'y a rien de sa faute ) , lequel assiste en spectateur à l'éclosion de sa pensée et se borne à transcrire le plus méticuleusement possible les spectacles ou symphonies auxquels il est convié .C'est dans la " poésie objective "que , dans une lettre adressée deux jours avant à Jean Izambard , Rimbaud opposait à la poésie subjective " horriblement fadasse " dont rêve son ancien maître .
Dans l'introduction de Claude Edmonde Magny .
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