AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de VincentDelareux


Le 30 septembre 1897 à 19H00, soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face succombe à une tuberculose qui la rongeait depuis de longs mois. Elle laisse derrière elle une production littéraire aussi riche que profonde, dont son « Histoire d'une âme », qui continue d'inspirer aujourd'hui des millions de croyants et d'athées. 💭

Elle laisse aussi ses ultimes paroles, ses derniers rires entrecoupés de râles, ses mots d'esprit malicieux au milieu de la souffrance. D'avril à septembre 1897, ses compagnes de couvent recueillent ses propos, qui seront ensuite rassemblés dans un recueil.
« J'entre dans la vie » : ainsi Thérèse envisageait-elle sa mort. Car, aux yeux de cette carmélite, mourir n'est pas la fin, mais le commencement de tout. La vie terrestre n'était qu'un exil ; le Ciel est sa vraie maison.

Que l'on croie ou pas, comment ne pas être fasciné par cette foi affrontant la mort ? Tout au long de son agonie, Thérèse se réjouit d'être malade, de cracher du sang, d'étouffer, de souffrir le martyre, car « Dieu le veut ». Cette joie la suivra jusqu'aux tout derniers moments, et en mourant, elle s'exclamera : « Je vous aime ! », remerciant son « bon Dieu » de lui ravir son âme. Alors qu'elle pousse son dernier souffle, elle connaît l'extase.

Des textes à découvrir si l'on connaît un peu l'histoire de cette sainte toute particulière, partie à 24 ans, mais qui n'a pas dit son dernier mot ! 📖
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}