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Critique de Galirad


Aucune complaisance, vous l'aurez compris nous ne sommes pas dans un univers rêvé, mais face à une réalité où la noirceur ne semble pas avoir de fond. L'environnement de l'agent Ibarra est triste à en pleurer et sordide à en vomir. Cet inspecteur de police âgé d'une quarantaine d'année enchaine les enquêtes. Une intrigue en amène une autre et avec elles charrient leurs lots de détresse humaine. le roman est complexe mais pas compliqué. du point de vue technique, il se lit bien et je n'ai eu aucune peine à suivre l'auteur dans les circonvolutions de ses énigmes à tiroir le ramenant très souvent, voire peut-être un peu trop souvent, aux heures sombres de la torture en Argentine. Rien n'est épargné au lecteur, la description de la folie meurtrière passant par des viols d'enfant et des règlements de compte abjects amenant presque à douter de l'humanité.
Victor del Arbor a fait de son roman un véritable engrenage et au bout du compte, même si l'histoire défile à un rythme soutenu, j'ai trouvé que cela faisait un sacré concentré de malheurs au même endroit. Question crédibilité, je doute un peu que tout ce vilain monde est réussi à converger et se poser aussi précisément ensemble en temps et en lieu sur cette terre de Catalogne.
Je suis sortie de cette lecture un peu groggy, hébétée par ces histoires de vie où le bonheur n'a pas sa place et où rien ne laisse pressentir qu'il pourrait y avoir une raison pour que cette déferlante d'horreurs ne cesse.
Maintenant que vous en êtes avertis, lancez vous sans préjugés dans ce roman, qui a bien des endroits, m'a rappelé les films de d'Alberto Rodriguez et notamment sa « Isla minima » où la Corogne de Galice se serait substituer aux marais du Guadalquivir d'Andalousie.
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