Bon, avec
Victor del Arbol, on sait qu'on ne va pas s'amuser. Et effectivement, avec "
la veille de presque tout", on ne s'amuse pas du tout, du tout. En revanche, quel livre! Quelle écriture!
Dans ce roman,
Victor del Arbol fait revenir sur le devant de la scène quelques acteurs d'un (ou de plusieurs, ma mémoire me fait défaut) de ses précédents livres. Donc, là, pour aggraver l'ambiance, les protagonistes commencent le livre en étant déjà cabossés par le livre d'avant.
Et c'est, pour faire court sans dévoiler trop, une lente mais inexorable descente, pour ne pas dire aux enfers. Entre les disparitions d'enfants, les reliquats de la torture en Argentine, et les autres déchirements, jusqu'au dénouement.
C'est vraiment très très bien.
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