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Critique de Lireparelora


Victor del Arbol fait partie de ces auteurs dont les qualités littéraires ne se démentent pas, roman après roman. En 2012, il signait La tristesse du samouraï où il séparait un fils d'une mère, assassinée. Dans cette même veine, sombre et noire, l'auteur publiait La Maison des chagrins, en 2013.

Avec Toutes les vagues de l'océan, le lecteur a entre ses mains, une oeuvre encore très ambitieuse nous offrant une immense fresque familiale dans un XXème siècle souvent secoué.Victor del Arbol semble prendre un malin plaisir de nous emmener dans les camps staliniens en Sibérie, dans les combats de la Guerre d'Espagne, dans la seconde guerre mondiale… On comprend vite à quel point la moindre parole joue sur l'avenir d'une famille, sur plusieurs générations !



Le ton est donné rapidement, dès les premières pages. Nous sommes en 2001, à quelques encablures de Barcelone. Un jeune garçon est volontairement noyé. Sympathique, n'est-ce pas ? Mais pourquoi ?



Cet événement va obliger Gonzalo Gil, père de famille et avocat, à ouvrir un album de famille, chargé de deuils, de douleurs et de non-dits. En effet, ce garçon était son neveu et la soeur de Gonzalo se suicide, ne supportant pas le décès de son fils. Les époques et les personnages vont venir se télescoper sur fond d'industries mafieuses et prostitution enfantine.

Que les personnages, jamais négligés, sont denses et travaillés au contexte familial et social particulièrement complexe et documenté ! Victor del Arbol a un sens de la psychologie particulièrement fin et une écriture particulièrement puissante et foisonnante de détails tous essentiels dans la remise en question de l'image paternelle.

Ancien policier et historien de formation, Victor del Arbol reste fidèle à lui-même et à cette littérature espagnole de qualité qui se nourrit son histoire, parfois sombre et dramatique. C'est sans crainte qu'il faut aborder ces 600 pages.
Lien : https://lireparelora.wordpre..
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