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Critique de LettresItBe


Après Signe de vie paru en France en 2018 chez HC Editions (2017 au Portugal dans la version originale), l'auteur portugais et présentateur vedette du JT José Rodrigues dos Santos revient avec L'homme de Constantinople. Cette fois, l'auteur nous surprend et change tout. Exit son personnage favori, exit les enquêtes historico-scientifico-religieuses. Lettres it be vous dit tout sur ce nouveau livre !

# La bande-annonce

Quelle est cette force qui peut porter un homme jusqu'aux sommets du pouvoir ? Comment un jeune Arménien, né peu avant le déclin de l'Empire ottoman et les prémices du génocide, a-t-il pu devenir l'homme le plus riche du monde, régnant sur le monde naissant du pétrole pendant plus d'un demi-siècle ? Et pour quelle raison cet homme d'affaires intraitable, surnommé « Monsieur 5 % », devient-il le plus grand collectionneur d'art de tous les temps ?

Alors qu'il est sur le point de rendre l'âme, c'est à son fils que ce multimillionnaire si secret va tenter d'expliquer ce qui l'a toujours fait avancer. Cette question qui l'a poursuivi toute sa vie et qu'il pose une dernière fois : « Qu'est-ce que la beauté ? ».

Inspiré de la vie de Calouste Gulbenkian, L'Homme de Constantinople relate le parcours exceptionnel de cet Arménien méconnu qui a pourtant régné sur la géopolitique mondiale – et consacre définitivement J.R. dos Santos comme l'un des grands auteurs contemporains.

# L'avis de Lettres it be

C'est l'un de nos auteurs favoris chez Lettres it be. José Rodrigues dos Santos est un cas à part. Avec La formule de Dieu sorti en 2006 au Portugal et 2013 en France, dos Santos réalisait l'un des plus grands best-sellers de ces 10 dernières années en librairie. Depuis, l'auteur n'a jamais cessé de proposer des textes riches, haletants, fouillés… Une somme incroyable de travail et de recherche pour offrir aux lecteurs une mine d'informations, de curiosités et d'apprentissages. le tout noyé dans des intrigues on ne peut plus rythmées autour du personnage, désormais célèbre, de Tomas Noronha, professeur d'histoire spécialiste en cryptologie qui n'est pas sans rappeler le Robert Langdon de Dan Brown. Et, effectivement, les similitudes sont nombreuses entre les livres de Dan Brown et ceux de José Rodrigues dos Santos. Et si le portugais remportait définitivement la bagarre avec son nouveau livre ?

Une histoire hors du commun, un personnage peu connu du grand public malgré une large empreinte laissée sur son siècle… Dans L'homme de Constantinople, José Rodrigues dos Santos relate de façon fictionnelle la vie du financier arménien Calouste Gulbenkian né en 1869 à Scutari. Comme toujours sous la plume de l'auteur, tout est vrai mais emballé dans un cadre fictionnel extrêmement bien construit. L'auteur quitte ses habitudes pour nous faire découvrir une histoire particulière. Un véritable pari, réussi haut la main !

C'est le retour d'un géant. Un géant du thriller qui montre cette fois une véritable prise de risque en sortant du cadre développé avec plusieurs livres déjà autour de son personnage fétiche Tomas Noronha. Difficile de garder notre objectivité au sujet de J.R. dos Santos après avoir tant adoré Signe de vie, Furie divine ou encore La formule de Dieu. Dans L'homme de Constantinople, José Rodrigues dos Santos change tout en proposant une histoire différente, indépendante de tout le reste. En se concentrant sur l'existence passionnante de Calouste Gulbenkian, l'auteur portugais montre, si cela était encore nécessaire, toute sa maîtrise dans la gestion du rythme, dans la narration et l'enchevêtrement des événements. Une fois n'est pas coutume, on apprend une incroyable quantité de choses au contact de ce livre qui est en vérité un premier volet dont la suite sera à retrouver en librairie l'année prochaine. On a hâte !

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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