Nekkaz

En 2000, il a publié un livre entretien avec le président américain Bill Clinton. Depuis, il a décidé d’affronter seul les lois liberticides de huit États européens qui ont déclaré la guerre au niqab. Et ce n’est pas fini. Avec ses principes incorruptibles, ses convictions bien ancrées et son carnet de chèques d’un million d’euros, il a réussi, depuis 2010, à neutraliser sur le terrain ces lois qui violent le principe de tolérance dont l’Europe est si fière.
Et ces États dits « démocratiques » ne lui ont pas fait de cadeaux. Pressions policières, fiscales, financières, menaces d’expulsion, d’interdiction de territoire et de prison. Tout a été fait pour dissuader « le Voltaire du niqab » de financer la liberté de ces femmes responsables, qui ont fait le choix difficile de se couvrir le visage avec ce morceau de tissu noir, objet de la polémique. Pourtant, il est personnellement contre le niqab.
Sa femme, américaine, diplômée de Stanford, en Californie, ne se vêtit ni du niqab, ni du hijab, ni du burkini. Mais inspiré par le philosophe Voltaire, il défend la liberté de le porter ou pas. Un militantisme actif qui l’a conduit à intervenir dans 18 pays dans le monde. C’est dans cet esprit, qu’il ira en Iran voler au secours de 29 femmes incarcérées dans les prisons de Téhéran au motif qu’elles ont ôté leur voile sur la place publique.
« Le Voltaire du niqab » est un militant algérien des droits de l’homme qui a renoncé à sa nationalité française en 2013. Âgé de 46 ans, il es