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Chiisakobé

Série de 4 livres (En cours). Écrite par Minetaro Mochizuki (4),


Vous aimez cette série ? Babelio vous suggère

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Dernières critiques
Chiisakobé, tome 4

Je viens de finir cette série et je suis très heureux de l'avoir lu.



Dans ce dernier tome, une scène m'a absolument marqué. Elle est très intense en émotions puisqu'elle est le point culminant du récit. Elle représente l'aboutissement d'un couple qui se connaît mais ne se parle pas vraiment... Qui survole les discussions, s'attachant au quotidien et aux urgences sans jamais aborder les questions essentielles et existentielles.



Toutes les interrogations trouvent une réponse et l'auteur a bien su négocier son intrigue pour nous mener où il le désirait. Le mangaka nous offre au final quelques surprises que vous adorerez découvrir...



Cetre série est très bien dessinée et il y a un véritable travail dans la réalisation des émotions des protagonistes (surtout les mimiques de Ritsu !).

La cohérence et l'évolution des personnages crédibilisent le récit. Aucune fausse note vient entacher ce conte social.



Ce pourrait être une histoire vraie.



Je voudrais encore souligner l'esthétisme de cette série et les effets de "caméra" dont se sert l'auteur pour mieux mettre en valeur ses personnages ou l'importance de la scène.

Enfin, au-delà des drames et de l'effet tragique des situations, la psychologie des personnages est très aboutie. La touche d'humour et de surréalisme en la personne du banquier ou du personnel des services sociaux, vient alléger un récit déjà bien pesant en émotions.



Je conseille cette série à tous.



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Chiisakobé, tome 3

Le troisième volume de cette série amène enfin les explications nécessaires de plusieurs décisions prises contre l'avis de tout le monde y compris des personnes de référence.



Mais tout d'abord, la couverture nous présente un buste de Shigeji en légère contre-plongée de trois-quarts dans une tenue d'alpiniste ou de randonneur en pleine nature. C'est bien entendu issu de son tour du monde du patrimoine de l'humanité après la fin de ses études que lui ont permis ses parents pour approfondir ses connaissances architecturales du monde.



La ligne claire est toujours aussi précise et les émotions ciselées sur les visages sauf celui de Shigeji dont la figure est dissimulée sous une barbe et une chevelure abondante, ce qui en fait une énigme indéchiffrable aux yeux de tous, protagonistes et lecteurs.



J'apprécie beaucoup les plans choisis et dessinés or certains m'interpellent. Ainsi, plusieurs fois, un plan vertical est placé horizontalement : un plan moyen des jambes de Ritsu qui sont couchées pour une raison qui m'échappe encore.



L'histoire se poursuit mais le banquier semble poursuivre un but à priori intéressé et propose sans cesse des photos de sa fille Yûko prises à son insu, à Shigeji... Qui le laissent désintéressé et interrogateur.



La vie continue et le dialogue s'instaure entre les personnages. Se dévoile alors un Shigeji réfléchi et avec des buts clairs et des décisions justifiées. La réunion des forces tendent enfin vers la remise à flot de Daitomé et d'une éducation saine des orphelins.



Seuls les non-dits résonnent encore dans les oreilles de Shigeji...
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Chiisakobé, tome 2

La lecture du 2ème opus nous embarque définitivement dans la poursuite du drame et la longue descente aux enfers s'amorce par petites touches pour culminer dans un brasier !

Pour imager le propos, les dernières pages enfoncent les clous, non de la résurrection mais bien, à première vue et sans éventuel retournement du destin, la crucifixion ou comment mourir d'asphixie devant tous en assumant ses choix...



Le second volume présente sur sa couverture, en plongée cadrée quasi verticalement une Ritsu qui nous apparaît donc plus grande, s'en allant faire les courses...

Je pense que ce choix délibéré du mangaka veut attirer notre attention sur celle qui bien qu'effacée porte, supporte, soulage et soutient une part du fardeau de Shigeji qui loin d'assouplir ses points de vue exprimés par ces quelques mots ("Suis-je entêté ?"), confirme dans l'adversité, ses décisions contre l'avis de tous.



Si Yûko semble être appréciée, aux vues de leurs réactions, par les orphelins à qui elle donne cours, douceur, patience et un cadre, Ritsu, complexée de ces différences face à Yûko ou tout au moins effacée et accessibles aux yeux des cinq enfants, élabore des stratégies pour leur venir en aide à sa manière tout en gérant le quotidien de chacun.



Shigeji, en maître de maison, se voit devenir un conseiller auprès de Ritsu qui poursuit sa conquête face à une Yûko n'ayant apparemment que des qualités.



Le sort s'acharnant, Shigeji est face à ses choix et le doute l'assaille. C'est Ritsu qui devient son soutien. Un juste équilibre et un retour équitable qui confirment les choix des deux protagonistes : Ritsu veut apporter de l'aide aux orphelins à la rue mais ne disposant pas de moyens, s'assure du soutien de Shigeji sur qui elle a jeté son dévolu depuis l'enfance, et par la même confirme son choix sentimental dans l'osmose de leur identité sociale.

C'est un peu "seuls contre tous "... Là où Ritsu n'aspire qu'à Shigeji et à ne pas laisser ces orphelins "à la rue", Shigeji veut rendre vie à Daitomé sans aide à la sueur de ses efforts...
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Chiisakobé, tome 1

Minetarô Mochizuki a transposé le roman de Shûgurô Yamamoto qui se déroulait à Edo initialement, en manga dans une époque contemporaine.



Ce manga est fractionné en quatre volumes dont les couvertures couleurs ne peuvent qu'attirer le regard. En effet, les différences marquées des personnages principaux font d'eux, et cela avant même d'ouvrir le manga, un tandem explosif.

La ligne claire du dessin n'empêche pas la finesse du trait qui marque les émotions sur les visages, notamment celui de Ritsu que Shigeji ne manque pas d'analyser sans cesse !



Le mangaka joue sur les apparences visuelles en opposition à leur caractère. Là où on attend un Shigeji plutôt suiveur, forcé par le destin, il reprend l'affaire de ses parents et porte le poids des destins des ouvriers, des apprentis et finalement de sa femme de ménage et cuisinière mais aussi ceux de cinq orphelins.



Les personnages sont tous reconnaissables et c'est à ce détail que le choix du mangaka nous apparaît comme voulant attirer l'attention du lecteur sur les émotions dégagées par l'œuvre et les personnages plutôt que sur un survol du roman.

On comprend dès lors, que le mangaka, à l'identique de Shûgurô Yamamoto, veut nous faire passer un message : l'entraide nécessaire dans l'épreuve, aussi difficile qu'elle soit.

Le père même de Shigeji lui répète comme un leitmotiv, l'humanité !



Chaque personnage à une personnalité propre voire déjantée. Et plus ces personnages ont des stigmates faciaux marquées comme le banquier pervers, les cinq orphelins associaux et les fonctionnaires des services sociaux indifférents, froids et pragmatiques, plus leurs (ré)actions sont surréalistes !

Ils sont le contrepoids d'une normalité que les héros tentent de rétablir après une catastrophe, ici sociale et financière.



C'est très plaisant à découvrir, à lire et à décrypter puisque ne se joue pas ici, qu'une question sociale et financière dans un avenir précaire mais aussi un triangle amoureux à venir avec l'apparition providentielle de Yûko, la fille du banquier avec des dispositions naturelles à l'entraide.



Au final, le temps passe vite en leur compagnie.



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Chiisakobé, tome 4

Absolument génial ! Cette série est drôle, émouvante, belle et j’en passe. Nous suivons le récit d’un homme en deuil de ses parents qui cherche à perpétuer l’entreprise familiale et qui se retrouve à être contraint d’adopter des enfants… atypiques.

Entre histoire d’amour, humour et morale. Les dessins sont absolument magnifiques et brisent certains codes des mangas.
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Chiisakobé, tome 1

𝐒𝐡𝐢𝐠𝐞𝐣𝐢, 𝐑𝐢𝐭𝐬𝐮 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬

Première double page : on y voit un homme aux cheveux longs, barbe très développée, portant un casque de chantier. Il s’agit de Shigeji. A gauche, une jeune femme aux accessoires plutôt mignons et enfantins, les cheveux court. Nous découvrons Ritsu.



Les premières pages vont nous donner le ton : Shigeji apprend que ses parents sont décédés dans un incendie. Lui qui était parti vadrouiller à travers le monde, charpentier passionné d’architecture, il va devoir reprendre l’entreprise familiale de construction. On le retrouve recroquevillé, muet, fermé suite à l’annonce mortuaire.



Par chance, la maison n’a pas été touchée par les flammes et il s’y installe. Il va très vite être rejoint par Ritsu, également sans parents depuis peu. Et elle n’arrivera pas seule : elle sera accompagnée de cinq enfants, cinq orphelins avec chacun leur petit caractère qui animeront définitivement les journées de nos deux protagonistes. De là, nous allons suivre le quotidien de cette troupe atypique, gérant chacun à leur façon les obstacles de la vie.



𝐏𝐥𝐚𝐧 𝐬𝐞𝐫𝐫é, 𝐩𝐥𝐚𝐧 𝐥𝐚𝐫𝐠𝐞.

Un personnage présenté en plan large. Puis plan serré sur un élément : des mains, des pieds ou simplement un détail des vêtements. Ce manga, c’est lire un film. C’est voir des mises en page originales, tantôt en gros plan, tantôt à 90°. Je me suis régalée des planches qui, malgré un dessin relativement simple, expriment énormément de choses. Même la sensualité est abordée avec finesse et délicatesse, sans vulgarité.



Chiisakobe, c’est un récit intelligent, bien écrit avec peu de dialogues et pourtant avec un impact non négligeable. Des thèmes variés et touchants sont abordés et donnent de la profondeur au récit : deuil, estime de soi, éducation, relations humaines, désir, amour, reconstruction de soi… Ça vous transporte, ça vous fait rire, ça vous fait pleurer. Une pépite, un coup de coeur inattendu et pourtant totalement logique.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Chiisakobé, tome 1

C'est une découverte sympa mais sans plus.

J'ai bien aimé le graphisme : le trait est précis, les vignettes comportent juste ce qu'il faut de détail pour compléter la lecture sans la surcharger. Par moment, des plans sortent de l'ordinaire mais je pense avoir compris les intentions de l'auteur derrière ces choix.

Pour ce qui est du contenu, j'ai été contente de découvrir plus de choses sur les moeurs japonaises, le quotidien, les relations patron/salarié, amis, adultes/enfants...
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Chiisakobé, tome 1

Le graphisme, si singulier, a tout de suite retenu mon attention.

Les angles choisis pour faire vivre une scène sont très originaux, je n'avais encore jamais rien vu de tel.

Mais passé cet émerveillement graphique, l'histoire n'est guère captivante. Je pourrais laisser la chance au manga en m'attaquant au second tome, mais le comportement malaisant de l'un des personnages secondaires ne me donne pas envie de continuer.

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