C’est vrai que L’impératrice de la soie n’est pas un roman facile à lire. L’écriture oscille entre cours d’Histoire, surtout religieuse, et intrigues diverses le long de cette fameuse route de la soie. Mais on ne peut être qu’impressionné par l’érudition de son auteur et le foisonnement des cultures dans une vaste région où le monde entier semble se côtoyer. Comme cela me fait regretter la globalisation actuelle qui fait disparaître la diversité des cultures ! José Frèches nous restitue ici un peu de cette richesse des pensées et des coutumes aujourd’hui perdues.

Je comprends qu’on puisse être rebuté par toutes ces explications religieuses, culturelles et politiques qui prennent le pas sur l’histoire pendant une bonne moitié du livre. Personnellement, cela n’a pas été un problème et, au contraire, cela m’a beaucoup plu.

Lecteur, ne te décourage pas pour autant car les personnages (au nom difficile à retenir, c’est vrai), les rebondissements et le suspens sont au rendez-vous. C’est foisonnant, riche et captivant.

Belle découverte pour moi. Je lirai le tome 2 avec beaucoup de plaisir.