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La papeterie Tsubaki

Série de 2 livres (Terminée). Écrite par Ito Ogawa (2),

La papeterie Tsubaki par Ogawa
tome : 1
La République du bonheur par Ogawa
tome : 2

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La République du bonheur

Beaucoup de douceur dans ce roman qui dépeint la naissance d’une famille recomposée et celle de l’amour maternel envers une enfant qui n’est pas biologique. Les multiples traditions cultuelles, culturelles et gastronomiques du Japon nous plongent dans un univers très différent de celui que nous connaissons. Les descriptions des paysages ruraux de certaines régions donnent envie de rejoindre les personnages pour partager des moments pleins de sérénité. Les illustrations au fil du roman nous font découvrir l’univers de la calligraphie japonaise qui à travers un style d’écriture, et le choix réfléchi des parfaits papiers et outils d’écriture transporte un message qui va au-delà des symboles inscrits sur le support. Un voyage vers un bonheur contemplatif.
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La papeterie Tsubaki

La papeterie Tsubaki est un roman qui m'a procuré une sorte d'apaisement. L'ambiance est assez douce et sereine, et pourtant on y parle souvent de deuils. Certaines situations vécues par la protagoniste, Hatoko, peuvent être assez cocasses.

On en apprend beaucoup sur le métier d'écrivain public et la calligraphie. Quelques lettres sont impriméesen japonais, juste après leur traduction.. c'est vraiment joli. De nombreux rituels sont également décrits.

Une lecture très agréable qui ne conviendrait pas à quelqu'un en mal d'action.
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La République du bonheur

🌷"Ce printemps, nous sommes devenus une famille."



🌷J'adore l'œuvre d'Ogawa, je ne suis que rarement déçue par l'une de ses œuvres (et encore, déçue est un bien grand mot). Forcément, j'avais acheté La république du bonheur à sa sortie, histoire de savoir ce qu'il advenait d'Hatoko et de toute la petite bande à Kamakura. Un peu en dessous du premier tome, La république du bonheur a quand même réussi à me faire voyager!



🌷Hatoko s'est mariée avec Mitsurô et est devenue la maman d'adoption de QP. Alors qu'elle découvre les joies et les complications de la vie de famille, ses commandes d'écrivain publique s'enchaînent. Mais saura-t-elle écrire pour elle-même, le jour où cela se révélera nécessaire ?



🌷La suite de La papeterie Tsubaki, donc. On retrouve Hatoko, la délicieuse Kamakura, la douceur de la vie et sa nouvelle famille. Si le premier volet m'avait touchée et emballée, celui-ci m'a légèrement déçue.



🌷Il n'est pas mauvais. L'univers dévoilé dans le premier tome est bien retranscrit, la vie à Kamakura est si bien décrite que l'on s'y croirait. Mais j'avoue que je ne suis pas sensible aux thèmes de la famille, de la maternité. Même si Hatoko est touchante de bonne volonté, le roman se répète, malheureusement. Hatoko apprend quelque chose à QP, elle est heureuse et tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais j'aurai aimé plus de piquant. Des disputes, de l'incompréhension, des difficultés... Car la parentalité est bien loin d'être un long fleuve tranquille.



🌷J'ai apprécié en revanche le travail de deuil fait dans ce tome, que les sentiments d'Hatoko quant à sa place de seconde femme, que ceux de Mitsurô vis-à-vis de sa première femme décédée soient développés.



Les ➕: Les textes écrits par Hatoko inclus dans le texte français, les personnages toujours aussi touchants et attachants, les descriptions des rites et paysages de Kamakura, les sujets abordés et l'évolution de chaque personnage.



Les ➖: Trop de choses sont lancées aux lecteurs sans réelle résolution. Je n'ai pas non plus aimé la morale très confucéenne du "même si tes parents t'abandonnent, tu dois les honorer car tu leur dois la vie." que je ne partage pas. Le manque de rebondissements, qui font de ce tome un tome linéaire et parfois plat.
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La papeterie Tsubaki

La papeterie tsubaki est un roman au allure de guide de calligraphie tel une ode à l’échange épistolaire. Un voyage culturel au Japon attendrissant.



On suit le quotidien d’Hatoko, surnommé poppo, qui reprend la papeterie de sa grand mère et son travail d’écrivain public. Elle a passé son enfance à apprendre de son ainé, exigeante et sévère, tout l’art de la calligraphie. Après son décès, dans cette petite ville de Kamakura, elle n’a pour seule amie Madame Barbara sa voisine. Mais son métier va l’amener à faire diverses rencontres… Et elle va découvrir toute l’étendue et la complexité d’écrire pour les autres.



🏮Hatoko parle peu de ses sentiments au début, de ses relations familiales compliqué. Elle garde cette pudeur dans une certaine élégance caractéristique de sa culture.

🌸Tel une fleur qui prend du temps s’ouvrir, elle se dévoile peu à peu, pour une fin tout en émotions, que j’ai beaucoup aimé.





📜 Un roman sur l’art d’écrire pour les autres, mais aussi pour soi. Sur les regrets. Les mots que l’ont n’a pas su dire. Les relations qui se font et se forment.



🗻Le rythme est plutôt lent, comme pour nous inviter à prendre le temps de chaque moment du quotidien. Ce roman pourrait s’apparenter à un manuel sur l’art d’écrire des lettres avec les conventions et politesse japonaise à savoir. On y apprend tout le soin du choix de l’encre, du type de stylos, la manière d’écrire, la composition du papier, jusqu’à l’état d’esprit d’un écrivain public.



📜Nous avons même les images des lettres calligraphié. Ainsi que le plan de la ville au début.

L’histoire se passe au fil des 4 saisons et nous fait découvrir nombreux Rites, coutumes et traditions nippone comme « les ongles aux sept herbes » , le rituel du jet de coupelle… 🙃



Le voyage est d’autant plus immersif avec les descriptions de gastronomies typique à faire saliver. 🍜🤤



Une lecture agréable et dépaysante qui donnera envie de prendre sa plume… ✒️💌


Lien : https://afleurdemotsfrance.c..
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La papeterie Tsubaki

Ito Ogawa nous offre ici un bel hommage à la culture japonaise, qui a ce talent d'intégrer le modernisme, tout en conservant consciencieusement les traditions très anciennes.

Ces traditions sont faites d'élégance, d'humanité, de grâce et de beauté, à l'image du travail de Poppo écrivain public et propriétaire de la librairie Tsubaki. À la suite de sa grand-mère dite "l'Aînée", Poppo reprend la papèterie transmise de génération en génération, après avoir voyagé quelques années à l'étranger. Elle revient donc dans sa ville natale et tente de développer l'entreprise familiale à sa manière.

Véritable récit initiatique, au fil des saisons, j'ai apprécié les descriptions fines des lieux et des personnages, dans un style brut mais élégant. En tant que débutante en langue japonaise, j'ai aimé pouvoir avoir accès aux lettres écrites en hiragana, kanji et katakana par Poppo ; une esthétique littéraire très originale en soi !

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La papeterie Tsubaki

Un livre tout en délicatesse, qui apporte de l’apaisement, du calme et de la sérénité. On entre dans l’intimité du quotidien q’une jeune japonaise calligraphe et écrivaine publique, qui après avoir repoussé ses traditions décide de reprendre la papeterie familiale seule. Les valeurs portées par l’héroïne nous transportent : la simplicité, l’humilité, la bienveillance, l’exigence et la persévérance, le sens, le respect, l’absence de jugement, l’ouverture…
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La République du bonheur

Lu en 2021. Ce roman fait suite à "La Papeterie Tsubaki". L'ambiance y demeure sensiblement la même que dans le précédent roman, une vie simple de quartier avec son lot de tragédies et de joies, au fil des rencontres, des traditions et des saisons.

Le récit est davantage centré sur les tergiversations de l'héroïne, sa vie conjugale et familiale, que sur ce qui avait fait le ferment du premier volume, à savoir tout l'art de la calligraphie et la fonction d'écrivain public, largement moins présents ici. Une "suite" donc pas forcément nécessaire selon moi, mais lecture néanmoins plaisante.
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La papeterie Tsubaki

On y découvre le métier d’écrivain public au japon ainsi que la vie d’une petite ville au cours des quatre saisons. Ecrivain public c’est quoi ? C’est une personne que l’on va voir pour écrire un courrier à notre place : faire-part de naissance, lettre de condoléances, lettre de rupture. Tu l’auras compris des courriers chargés d’émotion et qui entrent dans l’intimité. Une jolie découverte pour moi également en ce qui concerne la calligraphie et de l’écriture japonaise.



Bien que j’ai passé un très moment de lecture et que je n’ai pas vu défilé les pages, je regrette tout de même le découpage en seulement quatre chapitres ainsi que le rythme trop inconstant. Certains éléments sont décrits très en profondeurs quand d’autres sont totalement ellipsés. Une petite frustration sur ce point, cependant la suite est déjà dans ma bibliothèque et ne tardera pas à en sortir. Je serai ravi de retrouver ces personnages et leur vie douce et tranquille.

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