“Quand on dépasse 35 ans c’est dur de trouver un mari.”



Doucement mais sûrement je continue cette série que j’apprécie toujours autant. Beaucoup de descriptions de plats, des petites histoires racontées en quelques pages et toute une galerie de personnages si différents les uns des autres: des employés de bureau, strip-teaseuses, hôtesses…



C’est un livre qui se consomme petit à petit, une histoire de temps en temps. C’est LE livre vers lequel je me tourne quand je sais que je n’ai que 5 minutes de libre, mais que j’ai quand même du mal à poser :-)

Toujours un réel plaisir de suivre les histoires de tous ces gens qui défilent dans cette cantine nocturne. Le patron est un peu comme ces gardiens de temple : toujours là, à guider, sans juger. Les histoires sont parfois belles, parfois tristes mais on y trouve toujours son compte en plus de découvrir de nombreux plats et des spécialités et coutumes incroyables.

C'est vraiment une atmosphère paisible et attendrie. On se transforme un peu en petite concierge du resto de quartier, à observer la vie et les émois des clients du restaurant...

Je recommande pour tout ceux qui veulent un portrait de l'humain, mais pas un portrait cruel, violent ou tragique.

Trois raisons de lire La Cantine de minuit



1. Pour avoir le sourire :



Véritable livre feel-good, La Cantine de Minuit nous emmène dans un petit restaurant de Tokyo, ouvert de minuit à sept heures du matin. Sa particularité ? le menu n'affiche qu'une soupe miso au porc, mais les clients peuvent commander n'importe quel autre plat. Si le patron a les ingrédients nécessaires, il prépare ce que l'on désire.



Mais surtout il écoute. le patron est comme un confident pour ses clients. Chaque tome se compose d'environ trente chapitres, chacun illustrant un moment partagé avec un client au fil des nuits qui se succèdent. Certains clients deviennent des habitués et reviennent au fil des tomes. Certaines histoires sont plutôt tristes, d'autres sont très drôles, mais toutes sont émouvantes. de chaque histoire émanent une tendresse et une légèreté qui réchauffent le coeur. Ce restaurant qui comble à la fois notre coeur et notre estomac nous offre une lecture réconfortante et apaisante.



2. Pour découvrir la cuisine japonaise :



Chaque nuit ne nous fait pas seulement découvrir un nouveau client, mais aussi un plat différent. Et la gastronomie japonaise est loin de se limiter aux sushis ou aux ramens. le patron nous donne ses conseils en cuisine et nous fait saliver devant un neko man'ma, un hiya-jiru, un sanma grillé ou encore un nikujaga. le choix des plats n'est pas anodin et fait partie de l'histoire de chaque client. On pense par exemple à Ryû qui commande toujours des Wiener rouges en forme de poulpes parce que son amour du lycée avait l'habitude de lui en préparer.



3. Pour avoir un aperçu de la société japonaise d'aujourd'hui :



A travers les histoires des clients de ce petit restaurant, c'est tout le quartier de Shinjuku qui est dépeint de façon bienveillante, et ces portraits nous donne un aperçu de la société japonaise actuelle. On apprend à connaître Ryû, membre des yakusas, effrayant seulement en apparence ; Marylin la stripteaseuse qui tombe facilement amoureuse ; ou encore Jun l'hôtesse de bar au fort caractère.

13 tomes. 13 lunes. 1 année. 365 nuits passées dans "La cantine de minuit" en compagnie du patron et de ses habitué(e)s. En bonne compagnie. Et quelle compagnie ?



Entre Ryu, Kosuzu, le maître, Marylin, Kimi, Mayumi, Jun, Yoshida, Kita, les 3 Ochazuke, Erect Oki, Gen, Shimo, Eri, Chiyoko, Hoshi et ses étrangers de passage, on ne s'ennuie pas... Toujours un nouveau plat !



Le concept de "La cantine de minuit" est un restaurant dont la carte est minimaliste mais où le patron cuisine à la demande des clients s'il dispose des ingrédients ou si on les lui apporte... Cette cantine est située dans les quartiers de la vie nocturne de Tokyo et ses habitués en sont issus : Yakuza, host, hôtesse, masseuse, vendeur de ramen, livreur, acteurs pornos, dominatrice, mangaka, illustratrice, parolier, PDG, secrétaire, fonctionnaire, employé de bureau, strip-teaseuse, coach, serveuse, ...



Cet opus n'est pas différent des autres, on prend plaisir à écouter les histoires des protagonistes et à imaginer les saveurs qu'ils dégustent. Comme les habitués, on prendrait la même chose que celui qui vient de commander et de se régaler !

Mais, on trouve également un animal de compagnie... Le chat Léo... Le copain du patron...



Ma 2ème nuit préférée... Dans la 331ème nuit, en plein COVID japonais, tous les habitués, en manque de partages culinaires, se retrouvent comme mués par une faim universelle devant la cantine de minuit fermée... Le patron apparaît et leurs annonce l'ouverture le lendemain... Quelle belle photo de famille !



MA nuit préférée... Ryu, le Yakuza mystérieux savourant les Wiener taillées en forme de poulpe et qui partage son repas avec Kozuzu, un gérant de bar gay dans le quartier du Tokyo des noctambules qui lui préfère l'omelette roulée. Cerise sur le gâteau, c'est aussi la première histoire, celle qui m'a fait aimer cette série où les plats cuisinés par le patron sont aussi variés que les clients de passage et les habitués avec chacun une histoire unique, des goûts différents et une envie de partager... Sa vie, ses problèmes, son repas...



J'attends avec impatience une nuit où le patron en sera la vedette... Il est si secret, si effacé...

On saura peut-être d'où vient sa cicatrice à l'œil gauche !!!

C'est toujours un petit plaisir de lire un tome de la Cantine de Minuit. Celui-ci reprend la période Covid, le patron devant s'adapter aux règles mises en place pour contenir l'épidémie. Il disparaît également à un moment, laissant les habitués inquiets. On découvre de nouvelles histoires drôles, tristes ou émouvantes, de nouveaux plats surprenants et délicieux : un petit régal.

Dans cette ruelle discrète du quartier de Shinjuku, à Tokyo, se tient un restaurant ouvert toute la nuit, de minuit jusqu'au petit matin. Le patron vous y sert ce que vous voulez, ce dont vous avez envie, du moment qu'il a ce qu'il faut pour le préparer. Episode après épisode, avec des dessins talentueux, précis et expressifs, nous assistons à des petits moment de la vie des habitués des lieux, de ceux qui sont de passage, nous partageons leurs peines, leurs espoirs, leurs anecdotes, on sourit et on rit pas mal aussi. Et puis à chaque épisode, il y a une explication d'une recette, comme ça, sans dosages précis ni grandes leçons, de la cuisine ordinaire, quotidienne. Comme ses clients, qu'on voit dans leur vie quotidienne, même si parfois ce sont des vedettes ou des gens qui ont un métier hors normes. Ici ils sont tous juste des clients, venus s'asseoire avec les autres autour de la table, manger, discuter. J'ai adoré prendre place avec eux, sûre que je vais me ruer sur les tomes suivants !! Je rêve d'un endroit de ce genre !
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..

Excellent manga. Les dessins sont vraiment superbes, permettent de partager l'ambiance du restaurant. La succession de petites histoires donne du rythme à la lecture. J'ai beaucoup apprécié la lecture de l'ouvrage. Hâte de poursuivre la lecture des tomes suivants !