Le Pays du nuage blanc
Série de 4 livres (Terminée). Écrite par
Sarah Lark (4),
J'ai refermé la 702ème page de ce roman avec un petit rictus mi-sourire, mi-déception.
Ne vous méprenez pas, la déception ressentie est dûe à la fin de cette trilogie car, oui, ça y est, j'ai terminé la trilogie néo-zelandaise de Sarah Lark.
Moi qui ne lisais pas de romance. Moi qui ne commençais pas de trilogies trop imposantes par peur de ne pas avoir le temps de les lire. Moi qui.... Oublions tout ça.
Tome après tome, j'ai basculé du côté obscur de la force.
J'ai lu des histoires de familles, d'amour et de trahisons. J'ai suivi des familles de pionniers peupler la Nouvelle-Zélande. Je me suis imprégnée des traditions Maories et de la malheureuse influence qu'elles ont subie...
Pas d'enquêtes, pas de meurtres mais.... N'oublions pas mes basiques... Une superbe fresque familiale et historique sur le développement de la Nouvelle-Zélande aux XIX ème et XX ème siècles, sur les relations avec l'Angleterre et les traditions séculaires. Un récit romancé mais qui est une mine d'informations sur la cohabitation forcée entre les peuples autochtones et les colons. Cela permet également de s'imprégner de l'avancement d'un pays ciselé par les éléments.
Vous l'aurez compris : je me suis régalée.
Si je n'étais pas allée en Nouvelle Zélande, je n'aurais peut-être jamais ouvert la 1ère page. Je suis sortie de mes sentiers battus et bien m'en a pris.
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Des romans racontant l'histoire de jeunes femmes partant au bout du monde au joyeux temps des colonies, il en existe une quantité invraisemblable. Je ne saurais dire si celui-ci se démarque car ce n'est pas ma came habituelle. J'ai pourtant bien apprécié cette lecture : le dépaysement est au rendez-vous, l'histoire est bien menée. J'ai surtout apprécié que les personnages soient bien dessinés et subtils. Leurs réactions sonnent juste et aucun ne semble caricatural, au moins au début. Cela se gâte un peu pour deux d'entre eux au fil de l'histoire mais on peut supposer que, même dans la vraie vie, l'alcool finit par faire des caricatures d'homme.
L'auteure semble s'être bien documentée. Sa description du voyage puis de la vie en Nouvelle-Zélande paraissent très vraisemblables.
C'est donc un roman plutôt réussi même si ça reste très "littérature sentimentale pour dames". Les questions de qui couche avec qui et qui se marie avec qui semblent constituer l'essentiel de l'histoire, émaillées de temps à autres d'intrigues secondaires très vite expédiées.
La version audio disponible sur Audible est de bonne qualité et très agréable à écouter. La lectrice module sa voix juste ce qu'il faut pour distinguer sans difficultés les différents personnages.
En résumé : un roman dépaysant, agréable et correctement écrit. Si c'est plus du divertissement que de la grande littérature, il en faut aussi et celui-ci est plutôt réussi.
Challenge À travers l'Histoire 2024
Challenge des Héroïnes 2024
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Gloria, arrière-petite-fille de Gwyneira, n'est heureuse qu'ai milieu des chiens, chevaux et moutons. Mais ses parents décident de l'envoyer loin de sa Nouvelle-Zélande natale, dans un pensionnat anglais. Accompagnée de sa cousine Lilian, toujours joyeuse, Gloria va tout de même dépérir, se sentant abandonnée de tous, y compris Jack, qui l'accompagne depuis l'enfance.
Jack, lui, épouse une femme qu'il adore avant de s'enfoncer dans l'enfer de la première guerre mondial. Tous les deus aspirent à se retrouver et retrouver leur terre natale, quitte à en payer le prix.
Ce genre de roman est un vrai pêché mignon. J'ai beau y voir des incohérences, des libertés historiques... Je ne peux pas m'empêcher de tourner les pages toujours plus vite, plus de 100 par jour pour Le cri de la terre. Le dosage entre aventure et romance fait qu'il n'y a pas d'overdose de bons sentiments, contrairement à de la romance pure à laquelle j'accroche moins. J'aime beaucoup suivre une même famille sur des générations. J'ai d'ailleurs bien aimé le clin d'oeil de Sarah Lark, qui fait écrire à l'une de ses héroïnes des romans à l'eau de rose qui ne sont ni plus ni moins que sa saga du Pays du nuage blanc! En revanche, j'ai un peu moins aimé le dénouement. Même si c'était attendu et que leur lien familial est assez éloigné, la relation entre Gloria et Jack garde un aspect un peu incestueux qui m'a mise mal à l'aise (c'est quand même glauque de se marier avec le demi-frère de sa grand-mère)..
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Une fresque incroyable qui nous fait découvrir la nouvelle Zélande au début du 19 ème siècle, quand les anglais sont venus s'y installer.
On frôle vraiment le coup de coeur, seules quelques longueurs sur la fin ont un peu gâché mon ressenti général. Ou alors j'ai eu du mal à voir le flambeau se passer de la première génération à la deuxième, et j'aurais voulu rester encore avec Gwyneira et Hélène pendant encore longtemps ( pourtant la relève promettent aussi de belles histoires...)
J'adore ces sagas où les destins s'entremêlent, MAIS uniquement si les personnages sont à la hauteur de nous faire supporter un pavé de 700 pages, et c'est le cas ici !
Pas de mièvrerie, ce que je crains toujours avec ce type de roman, mais uniquement des histoires fortes et vraies qui captivent. Il y a bien sûr quelques histoires d'amour qui viennent se greffer, forcément !, mais ce n'est pas le sujet principal de l'histoire.
Les héroïnes sont juste géniales. Des femmes fortes, parfois impuissantes face à la misérable place laissée aux femmes à cette époque...mais qui s'adaptent, se battent, rusent et cela quelques soient les coups du sort.
Elles ont toutes une belle place dans ce roman !
Il était aussi très intéressant d'en apprendre plus sur le peuple Maori. A l'image de ce qu'on sait sur le triste sort des indiens en Amérique on apprend ici - sans surprise - que la colonisation a surtout apporté beaucoup de négatif, de douleur, de manipulation et d'escroqueries pour les natifs du continent... Pas forcément plaisant à lire mais important à savoir.
Je vais m'empresser de me procurer la suite !
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Malgré son absence maternelle et sa carrière florissante de cantatrice oui il n’y a pas de place pour sa fille, Kura veut la récupérer. Gloria, heureuse dans son paradis de Kiward Station, est tout de même envoyée en Angleterre dans un collège pour jeunes filles. Heureusement sa jeune cousine Lilian sera du voyage. Mais Gloria s’adapte difficilement. Après ses études, sa mère désire la garder auprès d’elle pour participer à sa tournée musicale. Gloria n’est pas plus heureuse. Elle veut retourner à Kiward Station. Elle s’enfuira donc et tentera d’entreprendre ce grand voyage toute seule.
Pendant ce temps, Jack, le fils de Gwyneira vit des moments difficile avec sa nouvelle épouse. Il prendra une décision qui va bouleverser sa vie.
J’ai beaucoup aimé le dernier volet de cette trilogie. Les personnages sont attachants. Les intrigues sont bien racontées et il n’y a pas de temps mort.
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Le pays des nuages blancs n’offre pas à la jeune Elaine l’amour tant attendu. Elle vivra de dures moments avec son premier amoureux et encore pire avec son époux qui semblait si gentil au premier abord. Après un évènement dramatique, elle devra fuir et se réfugier dans un endroit improbable.
Entre temps Kura, sa cousine tente de trouver sa voie. Elle veut chanter, mais sa famille et son époux ne le lui permettent pas vraiment. Elle prendra aussi une décision qui la mènera aux bord du gouffre.
J’ai bien aimé ce deuxième volet. Les personnages ont des personnalités bien distinctes et les intrigues bien ficelées. Beaucoup de rebondissements.
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Les années ont passé et les petites-filles de Gwyneira et Hélène, arrivées en Nouvelle-Zélande pour épouser des inconnus, sont les héroïnes de ce 2e tome. On ne peut pas faire plus différentes que ces deux cousines : la rousse Elaine, passionnée par les animaux et si joyeuse; et Kura, à moitié maori, chanteuse hors-pair mais un peu hautaine.
Lorsque les deux jeunes femmes tombent amoureuses du même homme, William, la famille court à la catastrophe.
Ce livre m'a paru long au départ , mais j'ai enchaîné les 200 dernières pages sans reprendre mon souffle ! Je ne suis absolument pas certaines de l'authenticité historique des faits, moeurs et du quotidien décrits, ce qui m'a un peu posé question lors des premières pages, pour finalement me laisser emporter par le souffle romanesque de l'auteur.
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