Voici le dernier tome de la saga Les univers multiples de Stephen Baxter et encore une fois, c'est un pavé.



Ce tome ci s'attèle à chercher non pas dans le futur mais dans le passé avec une lune qui apparait à la place de la lune actuelle et kidnappe des individus.



Alors, j'ai mis une mauvaise note et ce n'est pas pour rien.

Plusieurs éléments me posent problème dans ce tome.

Déjà, c'est Dé-gueu-lasse. Je lis des livres d'horreurs où c'est parfois assez sale ( coucou Clive Barker ) mais la permière moitié du roman c'est ça. Et vas y que je te viole, et vas y que je mange ton mari et vas y que je remets ça. A la base on était dans une trilogie de livres de science fiction se passant dans l'espace. C'était fin, matiné de hard science et intellectuellement intriguant. Alors que dans ce tome c'est l'exact contraire. On retombe au plus bas du plus bas avec des hominidés qui s'expriment avec des 3 phrases de mots maximum quand ils ne sont pas en train de manger la tribu adverse ou de violer leur soeur.

Le second problème c'est que l'on était en droit de s'attendre à de la SF. D'ailleurs la couverture du roman montre une fusée retombant sur un astre face à une planète avec des anneaux. C'est pas Lucy qui bouffe un singe. Changer de thème dans une même saga est assez étrange d'autant que l'on perds de l'intérêt à la lecture.



Au final, les 100 dernières pages tentent de faire une réconciliation sous la forme d'un gloubi boulga philosophique assez médiocre. Les personnages donnent leur opinion de ce qui se passe et ne l'étaye pas forcément ( plusieurs tirades de Nemoto sont logique lorsque l'on a lu les tomes précédents mais n'ont aucun sens dans ce tome là seul ).



Bref, un livre très dispensable.

Livre tout juste terminé de relire. Je n'en avais pas gardé de souvenir ( ce qui n'est pas forcément négatif ).

A la relecture, j'ai trouvé que c'était assez laborieux.

Certains passages sont bien écrits et le suspense fait que l'on continue la lecture mais à d'autres moment c'est vraiment plus discutable.



Mon édition s'étire sur 730 pages alternant action et description pour justifier de 6000 ans de récit ( environ ). Beaucoup de questions restent en suspens à la fin de ce tome : qui a créé les points Selles ? Pourquoi les Gaijin font des expériences génétiques ? Qui sont les incendiaires ? etc etc ... Aucune réponse mais le livre ne cherche pas à donner des réponses au fur et à mesure du récit ( ce qui est embêtant ). Les personnages ont tendance à sortir du récit par acoups si bien que l'on se demande ce qu'ils sont devenus alors qu'ils avaient été omniprésents juste avant.



Et que dire de la fin ? Elle ne clôture rien et n'apporte pas grand chose au récit.



Au final le roman apporte un voyage intéressant au fil de l'espace et du temps mais c'est tout, on est bien en dessous du tome précédent.