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Tant que la terre durera

Série de 5 livres (Terminée). Écrite par Henri Troyat (5),


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Tant que la terre durera, tome 3

En Russie le monde ne tourne plus rondement, le Tsar trop éloigné de la misère du peuple ne voit pas venir les désirs de changement, de révolution.

Les mouvements socialistes, ouvriers, les attentats , restent incompréhensibles aux bourgeois qui n imaginent pas que le luxe de leur vie puisse être remis en cause.

Le roman nous fait sentir cette vie de tous les jours, cette frénésie de futilités, de dépenses, de spectacles, d obligations et d habitudes de rencontres mondaines. La société est exangue, les pauvres trop pauvres, et tous les signes d une prochaine catastrophe sont la mais peu la ressente.

A côté de ces communautés qui ne se voient pas , deux insouciants ne peuvent admettre que leur romance, leur confort, leur vie personnelle soit dérangée par la politique ou la guerre.

Quelle image terrible d une époque qui deviendra l Histoire. La révolution continue de se préparer et l attentat sa Sarajevo est déjà la!

Tout cela servi par une belle écriture , rendant la fresque très colorée !

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Tant que la terre durera, tome 2

Dans ce deuxième tome de Tant que durera la terre , nous traversons les dessous de la vie de la Russie en 1900. Nous retrouvons Tania , jeune mariée, insouciante, capricieuse, ne pensant qu aux belles toilettes, désirant épater leurs connaissances de la noblesse. Mais dessous la vie de cette classe de riches, on sent les critiques du régime, les attentats , l organisation des futurs révolutionnaires. Les deux mondes se croisent , mais ne se voient pas, parfois les deux bords dans une même famille.

La guerre avec le Japon vient brouiller les cartes , les russes descendent de leur piédestal, ne comprennent pas ce qui leur arrivent .

J ai lu avec plaisir cette plongée dans cette société russe , les puissants restant immobiles malgré les changements qui se préparent.
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Tant que la terre durera, tome 1

TANT QUE LA TERRE DURERA tome 1er

d’Henri Troyat, de l’Académie Française (1911-2007)



Bien que je fraye avec la littérature française depuis un demi-siècle, je n’avais encore rien lu de cet écrivain d’origine russe qui à ma connaissance n’est signalé dans aucun manuel ou qui tout au plus est classé parmi les mineurs. Et en effet, en lisant la première centaine de pages de “Tant que la terre durera”, je me disais, comme il est beaucoup question de coeur, et de coeur féminin surtout, dans un décor exotique (la Russie impériale et le Caucase), qu’il ressemble beaucoup plus à un auteur du XIXe siècle plutôt que du XXe. Ses analyses des sentiments des femmes frustrées dans leurs attentes par rapport à la vie et aux hommes me rappellent notamment de très près le roman “L’illusione” (1891) de Federico De Roberto, que pourtant Troyat n’a sans doute pas connu, encore plus que “Madame Bovary”, quoique j’aie lu que Troyat considérait Flaubert comme son maître à côté de Tolstoï. Et bien, malgré ces contenus vieillots et une analyse psychologique un peu simple (tout se caractérise par rapport à son opposé: Moscou et le Caucase, Volodia et Michel, les Arapoff et les Bourine, Tania et sa soeur Lioubov ...) c’est finalement l’écriture de Troyat qui m’a séduite: son élégance, sa richesse lexicale, sa fluidité, ainsi que la précision des descriptions des paysages du Caucase et des traditions des Tcherkess de la fin du XIXe siècle, que l’auteur connaissait à travers les récits de ses parents et, bien sûr, les grands écrivains russes. Ce qui me frappe au niveau du contenu, c’est que je retrouve dans ce roman une représentation de la condition féminine qui se superpose parfaitement à ce que j’apprends à travers les romans de Gorki et une description de la Russie comme un “pays primitif et cruel” (p. 320) que je retrouve chez tous tous tous les auteurs russes.

(J’ai commandé le tome 2 :)
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