Je viens de terminer cette fabuleuse aventure dystopique et fantastique, et je l'ai trouvée fort réussie ! Du début, à la fin !



"Jamais ils n'auraient pensé ce sauvetage possible, et pourtant… Capitalia et Zéa sont loin derrière eux. Pleine de promesses, une nouvelle culture s'ouvre à Annaëlle, Adrian, Mattew et Max. Mais ils s'interrogent : les Rosaliens sont-ils réellement bienveillants ? Pourquoi prendre autant de risques pour la vie de quatre dissidents ? En dépit de leurs doutes, leur priorité reste inchangée : détrôner l'Élite." Vont-ils y parvenir ? Et comment vont-ils s'y prendre ?



Dans ce troisième, et dernier tome, nos héros se retrouvent accueillis par les Rosaliens, les habitants de Mont Rose, une autre île que Capitalia. Difficile pour eux de trouver leurs marques dans une société tellement différente de celle qu'ils connaissent.

Iléana Métivier a imaginé Mont Rose comme son idéal sociétal. C'est un brin utopique. Mais d'une, ça fait du bien. Et de deux, sans utopie, il n'y aurait pas eu certaines avancées. Donc ne nous privons pas de rêver. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la société que l'autrice a imaginée. Je m'y voyais déjà.

J'ai également apprécié, que les choses ne soient pas si simples pour Annaëlle, Adrian, Mattew, Max... Tout n'est pas tout beau, tout rose, entre eux. L'être humain est complexe, et je trouve que c'est bien retranscrit dans cette histoire. Dans ce troisième tome, ils vont batailler à différents niveaux, et c'est aussi ça qui rend le récit captivant. Si tout avait été facile, ça ne m'aurait pas autant accrochée, je pense.



Comme dans mon avis du tome précédent, je ne vais pas trop développer les choses, car ce que j'ai aussi adoré, c'est me laisser porter par cette formidable aventure.



A aucun moment, je ne me suis ennuyée. J'ai apprécié les personnages, à tel point que je ne voulais pas les quitter. Et la plume d'Iléana Métivier est très agréable à lire.



Cela semble accessible pour les jeunes adultes. Mais il n'y a pas d'âge pour se laisser emporter par une histoire, qui nous sort de notre quotidien. Tout en faisant réfléchir à notre monde.

Ces livres mériteraient amplement d'être diffusés bien plus largement !

Et me voici repartie dans l'aventure avec Annaëlle et ses amis magiques (vampire, loup-garou, fée) !



"Grâce à ses amis, Annaëlle a échappé aux griffes de l’Élite. Sa cavale dans Capitalia commence, mais le filet se resserre rapidement autour des fugitifs.

Comment s’échapper lorsque l’on vit sur le dernier îlot d’humanité ? "



Ils apprennent l'existence d'un réseau de résistance silencieuse : les Veilleurs. Tous leurs espoirs vont se fonder sur eux. Mais ce n'est pas si simple. Pourquoi les croiraient-ils ? Et comment faire pour échapper à l'Elite, alors qu'ils communiquent tous les jours avec les Capitaliens, via la télévision, en continuant à les abreuver de mensonges ?



Ce fut un réel plaisir de retrouver l'univers d'Iléana Métivier dans ce deuxième tome.

Cette deuxième partie met encore plus l'accent sur une satire d'une société ultra-contrôlée, dictatoriale, dans laquelle l'avis des habitants prend peu de place.

J'ai apprécié que ce ne soit pas si simple pour nos héros de s'en sortir, et il n'y a pas un moment où je me suis ennuyée.



Je n'ai pas pu m'arrêter à cette fin. J'ai donc directement attaqué le troisième tome !

J’ai dévoré Les Rosaliens à une vitesse incroyable. Il était difficile de modérer l’empressement alors qu’on approche du but ultime. Pour assurer un retour sans divulgations malvenues, sachez donc que c’est la surprise qui domine puisque qu’Iléana Métivier a su prendre des chemins difficiles pour amener ses personnages au bout du voyage. Je n’avais pas imaginé que cela se passerait comme ça.



Cette trilogie résonnera en moi longtemps pour les valeurs partagées dans ses lignes, pour le courage et l’espoir.



Si vous cherchez une trilogie mêlant dystopie et fantastique, foncez découvrir le quotidien d’Annaëlle.

Dans Les veilleurs, nous retrouvons Annaëlle et ses amis qui continuent à se serrer les coudes pour défaire le fonctionnement mis en place par l’Élite. Il leur reste toujours une part de doute sur ce qu’il convient ou non de faire mais face à un ennemi redoutable, le choix est limité.



A mesure que le temps passe, divers alliés prennent consistance autour d’eux mais la tension, toujours plus forte, leur permet seulement d’évoluer en terrain hostile. On en apprend encore plus sur tout ce qui est caché aux Capitalians.



La fin de ce tome nous laisse sur un moment intenable.

L’Élite, premier tome, nous entraîne dans les pas d’Annaëlle, jeune Capitalianne de vingt-et-un ans, qui ne se sent pas à sa place parmi la population.



Nous découvrons un monde simplifié par rapport au nôtre et contrôlé, où Annaëlle peine à suivre les règles. Rebelle au fond d’elle, elle saisit l’occasion de s’affranchir et intègre l’École de l’Élite. Là-bas, elle va aller de découvertes en découvertes pour le meilleur et pour le pire.



Je lis assez peu de dystopies. Ce n’est pas un genre avec lequel je me sens bien et souvent je m’y sens perdue et surtout effrayée. Si dans chaque histoire, il se cache une part de réalité, ce genre frôle toujours de trop près les inquiétudes de notre temps.



Iléana Métivier a su me saisir dès les premières pages. Le monde décrit est hallucinant. Si le concept des humains asservis pour plus de contrôle est déjà-vu, j’ai aimé le retrouver avec la plume de cette autrice. Ayant peu de comparaisons à vous offrir, je vais plutôt me concentrer sur la manière dont j’ai vécu cette lecture.



J’ai une affection particulière pour les héroïnes capables de militer et porter leurs convictions, tout en gardant une certaine capacité d’adaptation et ouverture d’esprit. Je sens qu’Annaëlle pourrait être de celles-là. Je l’ai aimée même quand elle a commis l’erreur de s’intéresser au garçon qui n’est pas le bon (il fallait bien quelque chose pour m’agacer). Ce qui évolue par la suite.



Je ne peux donc pas dire que j’ai adoré la « romance » dans ce premier tome mais ce qui tombe plutôt bien, c’est que l’essentiel de l’histoire ne gravite pas autour des choix amoureux de notre héroïne. L’univers est posé, accessible et bien établi. Les secrets de l’Élite sont découverts petit à petit par Annaëlle qui pourra compter sur son petit cercle d’amis, bien qu’à ce stade, il est encore difficile d’affirmer les positions de chacun vis-à-vis de la politique mise en place.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Zéa, en particulier ses capacités et son lien avec la nature.



L’ambiance est incroyable, la tension palpable, si j’ai mis du temps avant de réussir à atteindre le second chapitre (merci le quotidien), je n’ai pas voulu lâcher le livre avant la fin.

Si vous cherchez un livre avec du suspens, des réflexions sociétales, et de la fantasy, vous ne ferez qu'une bouchée de celui-ci !



Nous sommes en 2182. Les êtres humains n'ayant pas su écouter les avertissements de la Terre, la nature s'est déchaînée. Ce fut la période des Grandes Catastrophes.

Un endroit dans les Alpes ne fut pas totalement immergé : Capitalia. Une centaine de personnes y vivent. Dans cette micro-société, le libre arbitre est gommé. C'est le gouvernement qui gère tout. Ce fonctionnement ne convient pas à Annaëlle, une jeune fille intelligente, qui préfère lire que se noyer dans les émissions télévisées. Elle rêve d'une autre vie.

Un jour, l’École de l’Élite lui propose de les rejoindre. Une merveilleuse opportunité pour elle ! Apprendre en compagnie d'autres jeunes matures, comme elle ; son rêve devient réalité.

Oui, mais les choses ne se passent pas comme prévu. Des secrets planent dans cette école. Et Annaëlle, malgré sa peur, compte bien les percer à jour.



C'est le deuxième livre que je lis d'Iléana Métivier, dont j'apprécie les idées.

Je trouve que sa façon, de faire entrer ses réflexions sur la société actuelle dans une histoire "légère", est vraiment très habile.

J'ai été totalement embarquée par ce récit. Et comme pour "L'éveil", même s'il y a une histoire d'amour, cela ne m'a aucunement gênée.

Ce livre est plutôt à destination des jeunes adultes, mais en tant qu'adulte (plus vieille), je trouve bien plus agréable de lire un livre d'Iléana Métivier, qu'une vague romance creuse, ou un feelbook cucul la praline.



En tout cas, moi, j'ai très envie de lire la suite !