Une fois cette phase de "repos" passée, l'arrivée à Yurn a enfin lieu dans une fin de tome installant assez bien le conflit à venir: la découverte du commandant Balmung, les spécificités des spectres qui ne ressembleront à aucun autre adversaire de par leur nature, la façon dont il faudra les battre quitte à les piéger... sont autant de choses qui sont assez soigneusement évoquées. Alors, tout se passera-t-il bien dans cette future nouvelle bataille d'envergure ? Il faudra attendre la suite pour le savoir !
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Tout juste installé dans la dernière partie du précédent volume, ce nouvel arc à la fédération de Yurn commence à décoller au fil de ce dixième tome où, une nouvelle fois, on alterne entre phases d'action quasiment muettes mais visuellement amples (le mangaka enchaînant ici pas mal de doubles pages intenses faisant ressortir le gigantisme de la menace ennemie, entre autres), et pas mal de blablas.
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Dans la lignée de plusieurs mangas lus récemment (chronique en date du 13/06/2020) « Why nobody remembers my world ? » nous plonge, ainsi que le héros, dans un autre monde. Mais à la différence des autres titres tels que « Arifureta » (dont le 2e opus est prévu cet été, aux éditions Delcourt) ou encore « Noble New World Adventure » chez Komikku, dans lesquels les protagonistes quittent un monde qui nous est contemporain pour un royaume de fantasy, cette œuvre ci abandonne une contrée futuriste où les hommes ont remporté une longue guerre contre démons et autres créatures fantastiques pour ces même régions, avec les mêmes personnages, mais où les démons ont la main mise sur le pouvoir, faisant des humains qu’ils capturent : des esclaves !



De quoi dérouter notre nouveau héros, Kai, qui se retrouve face à tous ses amis, à tous ses repères, à la différence que si lui reconnaît tout le monde, personne ne sait qui il est, ni de quelle victoire, de quel prophète et de quelle légendaire bataille il parle.



Indéniablement, « Why nobody remembers my world ? » dépeint une situation uchronique assez similaire au roman adapté en série télévisée « Le maître du haut château », mais à la sauce nippone évidemment. Le dessin et d’ailleurs assez classique, inspiré certainement par des œuvres tel que « Evangelion », « Goblin Slayer », « Code Geass » et bien d’autres séries mêlant créatures et/ou technologies de pointe.



Un manga qui se laisse facilement lire, où les actions sont dynamiques et les personnages d’une certaine beauté, voire indéniablement attachants. De quoi plaire aux amateurs du genre, montrant par la même occasion que Bamboo, avec ses éditions « Doki Doki » parviennent à se frayer une place parmi les éditeurs reconnus pour leurs mangas de qualité.
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