Nationalité : Canada
Né(e) à : Verdun (Montréal), Québec , le 3 mars 1934
Mort(e) à : Lévis, Québec , le 15 mars 2017
Né(e) à : Verdun (Montréal), Québec , le 3 mars 1934
Mort(e) à : Lévis, Québec , le 15 mars 2017
Biographie :
Laurent Laplante est né à Verdun en 1934 et décédé le 15 mars 2017. Bachelier ès Arts au début des années 1950, il a toujours continué à approfondir ses connaissances d’une façon autodidacte.
Homme polyvalent, monsieur Laplante a consacré sa vie à la communication sous toutes ses formes. Il a été chargé de cours dans diverses universités québécoises, surtout en science politique et en communication. Il a été éditorialiste ou rédacteur en chef dans différents quotidiens, comme Le Devoir, L’Action et Le Jour, en plus d’agir comme analyste ou animateur dans bon nombre d’émissions d’affaires publiques, soit à la radio soit à la télévision.
Il a déjà publié une vingtaine de livres sur des sujets aussi diversifiés que le suicide, la police, l’information, l’université, la gestion, l’olympisme, la démocratie. Il est également membre de l’UNEQ depuis près d’une quarantaine d’années, en plus de rédiger des critiques fort prisées dans les revues littéraires Nuit Blanche et Le Libraire.
À titre de conférencier, il demeure en contact avec les milieux de l’éducation, de la justice, des affaires sociales. Il a reçu en 1996 le prix de journalisme Olivar-Asselin, le prix Genève-Montréal en 1998 (Pour en finir avec l’olympisme) et le Prix Saint-Pacôme du roman policier en 2002 (Des clés en trop, un doigt en moins).
+ Voir plusLaurent Laplante est né à Verdun en 1934 et décédé le 15 mars 2017. Bachelier ès Arts au début des années 1950, il a toujours continué à approfondir ses connaissances d’une façon autodidacte.
Homme polyvalent, monsieur Laplante a consacré sa vie à la communication sous toutes ses formes. Il a été chargé de cours dans diverses universités québécoises, surtout en science politique et en communication. Il a été éditorialiste ou rédacteur en chef dans différents quotidiens, comme Le Devoir, L’Action et Le Jour, en plus d’agir comme analyste ou animateur dans bon nombre d’émissions d’affaires publiques, soit à la radio soit à la télévision.
Il a déjà publié une vingtaine de livres sur des sujets aussi diversifiés que le suicide, la police, l’information, l’université, la gestion, l’olympisme, la démocratie. Il est également membre de l’UNEQ depuis près d’une quarantaine d’années, en plus de rédiger des critiques fort prisées dans les revues littéraires Nuit Blanche et Le Libraire.
À titre de conférencier, il demeure en contact avec les milieux de l’éducation, de la justice, des affaires sociales. Il a reçu en 1996 le prix de journalisme Olivar-Asselin, le prix Genève-Montréal en 1998 (Pour en finir avec l’olympisme) et le Prix Saint-Pacôme du roman policier en 2002 (Des clés en trop, un doigt en moins).
Source : Wikipédia
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Gendron avait vu la vacherie prendre son envol.
Il s’abrita derrière un silence en forme de bouclier,
vérifiant de l’œil si sa main trahissait son tumulte intérieur.
Il s’abrita derrière un silence en forme de bouclier,
vérifiant de l’œil si sa main trahissait son tumulte intérieur.
La bouche pleine, l’affection en marche arrière,
nul ne les aurait convaincus qu’il leur faudrait un jour financer
eux-mêmes leurs hypothèques bourgeoises,
leurs choix de carrosseries et la dictature de leur appareil génital.
nul ne les aurait convaincus qu’il leur faudrait un jour financer
eux-mêmes leurs hypothèques bourgeoises,
leurs choix de carrosseries et la dictature de leur appareil génital.
La nuit que nous venons de passer l’un près de l’autre
et l’un loin de l’autre est ce que j’ai vécu de plus infernal dans ma vie.
Pour elle, ce fut probablement pire encore.
Et ce n’est peut-être qu’un avant-goût!
et l’un loin de l’autre est ce que j’ai vécu de plus infernal dans ma vie.
Pour elle, ce fut probablement pire encore.
Et ce n’est peut-être qu’un avant-goût!
Quand les mots veulent dire n'importe quoi, certaines campagnes électorales produisent n'importe quoi. Et profitent à n'importe qui. Des noms?
(Les Libraires, no 99)
(Les Libraires, no 99)
Ses enfants? Toujours parasites, jamais partenaires.
Il y avait quelques jours à peine, après des oscillations
qu’il ne s’expliquait pas et dont il se gardait rancune,
il en avait eu marre d’éponger le flot de leurs caprices,
de les voir planer en mouettes oisives au-dessus des exigences de la vie
et, surtout, de les sentir non pas simplement détachés, mais méprisants.
Il y avait quelques jours à peine, après des oscillations
qu’il ne s’expliquait pas et dont il se gardait rancune,
il en avait eu marre d’éponger le flot de leurs caprices,
de les voir planer en mouettes oisives au-dessus des exigences de la vie
et, surtout, de les sentir non pas simplement détachés, mais méprisants.
Peu intuitif, désormais aussi dévot au calepin
qu’il l’avait méprisé au début, Marceau notait tout,
terminait les trois quarts de ses observations par un point d’interrogation
et soupçonnait à chaque matin le soleil de se lever sans justification suffisante.
qu’il l’avait méprisé au début, Marceau notait tout,
terminait les trois quarts de ses observations par un point d’interrogation
et soupçonnait à chaque matin le soleil de se lever sans justification suffisante.
Sa tasse en attente dans la soucoupe,
le doigt accroché à l’anse comme à une gâchette,
Gendron avait laissé le silence descendre
et les imprégner tous comme un brouillard visqueux
le doigt accroché à l’anse comme à une gâchette,
Gendron avait laissé le silence descendre
et les imprégner tous comme un brouillard visqueux
Élevé à la dure, il avait fait ses premières armes
dans des environnements brutaux et n’avait jamais consenti
à juger les gens d’après les étiquettes achetées en cours de route.
À ses yeux, les plaisirs, y compris ceux de la culture,
valaient qu’on les apprivoise.
dans des environnements brutaux et n’avait jamais consenti
à juger les gens d’après les étiquettes achetées en cours de route.
À ses yeux, les plaisirs, y compris ceux de la culture,
valaient qu’on les apprivoise.
Je ne sais rien des tomographes axiaux,
rien de la résonance magnétique,
mais le verdict de ces sismographes médicaux est sans équivoque :
une tumeur maligne a fait son nid dans le cerveau de Julie.
rien de la résonance magnétique,
mais le verdict de ces sismographes médicaux est sans équivoque :
une tumeur maligne a fait son nid dans le cerveau de Julie.
Les hebdomadaires spécialisés dans la ratatouille criminelle confessaient,
par la tiédeur de leurs titres, n’avoir rien à offrir de nouveau ou de percutant.
Si l’expression « se perdre en conjectures » avait un sens,
l’attitude commune des médias et de la police y correspondait d’emblée.
par la tiédeur de leurs titres, n’avoir rien à offrir de nouveau ou de percutant.
Si l’expression « se perdre en conjectures » avait un sens,
l’attitude commune des médias et de la police y correspondait d’emblée.
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