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Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 24/03/1840
Mort(e) à : Outremont , le 23/08/1926
Biographie :

Laurent-Olivier David est un avocat, un journaliste, un homme politique et un historien canadien-français.

Il est le père de l'homme politique Athanase David (1882-1953).

Il étudia au séminaire de Sainte-Thérèse et fit son droit au Collège Sainte-Marie de Montréal. Il est admis au barreau du Bas-Canada en 1864. Parallèlement à sa pratique du droit, qu'il exerce avec Joseph-Alfred Mousseau, il mène aussi une carrière journalistique. Il collabora au journal L'Union nationale (1864-1867), puis fonde une succession de journaux auxquels il collaborera.

Il a brigué les suffrages à plusieurs reprises en tant que candidat libéral avant d'être finalement élu à l'Assemblée législative en 1885 dans Montréal-Est. En 1903, il devient le sénateur de Mille-Isles.

Traducteur à la Chambre des communes du Canada de 1876 à 1878 et greffier du conseil municipal de Montréal, de 1892 à 1918, il préside la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal de 1887 à 1893. Il est l’un des fondateurs du Monument national.

David est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques, concernant la rébellion des Patriotes, Charles-Michel d'Irumberry de Salaberry, Wilfrid Laurier et les hommes de son temps. En 1896, sa brochure, Le Clergé, sa mission, son œuvre, est mise à l’index par l’Église.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Dès 1853, des hommes généreux avaient songé à réunir les cendres des pauvres victimes de 1837-1838, dans le cimetière de la Côte-des-Neiges, et à leur élever un monument.[...]Le 14 novembre 1858, eut lieu l’inauguration de ce monument.[...]M. Euclide Roy, qui était président de l’Institut, termina un éloquent discours par les remarques suivantes :
«Ce monument sera pour nos enfants comme une page toujours ouverte où ils puiseront tous les beaux sentiments qu’inspire le patriotisme. Ce sera comme un de ces tableaux où l’on a retracé quelque grand drame et devant lequel on s’est senti animé des sentiments qui y sont peints. Glorifier les grands hommes, c’est le premier devoir d’un peuple éclairé et intelligent. Tenir toujours élevée l’image des héros et des martyrs d’une sainte cause, c’est le moyen de créer cette noble émulation qui fait que d’âge en âge, l’histoire peut regarder en arrière avec orgueil et signaler ces grandes et illustres figures de citoyens qui, oubliant tout intérêt égoïste et personnel, s’exposent aux derniers périls pour défendre le sol menacé ou des principes compromis. Glorifier le dévouement c’est créer des héros. »
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Dans tous les cas, qu’on pense et qu’on dise ce qu’on voudra de l’imprudence, de la témérité de Chénier, une bouche canadienne ne devrait jamais nier sa bravoure, son héroïsme. Car ce serait un mensonge, une injustice et une insulte à l’honneur national.
Tout dans ses dernières paroles, dans ses dernières actions, dénote un homme décidé à mourir en brave. Aux preuves que nous avons déjà données ajoutons les suivantes :
Le jour du combat, quand quelques-uns des chefs patriotes, venus de Montréal, voyant la résistance inutile, se décident à s’éloigner, Chamilly de Lorimier avertit Chénier et l’engage à en faire autant.
Non, répond Chénier, faites ce que vous voudrez, quant à moi je me bats et si je suis tué, j’en tuerai plusieurs avant de mourir.
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Il savait que la victoire coûterait cher et que la défaite serait la ruine et la mort d’un grand nombre de ses compatriotes. Mais le Dr Chénier avait résolu, comme Nelson, de ne pas se laisser arrêter sans résistance, et le succès des patriotes de Saint-Denis avait naturellement affermi sa résolution. Persuadé que toutes les révolutions demandent, dans le commencement, des sacrifices et des actes d’énergie, d’audace même, il crut que tout le Nord se soulèverait en masse, si les troupes anglaises étaient battues à Saint-Eustache. La nouvelle de la défaite de Saint-Charles ne le découragea pas ; il n’y crut qu’à demi, et, d’ailleurs, c’était un de ces hommes de fer que rien n’arrête, que rien ne détourne de leur but.
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Forget sortit avec ses braves au milieu des balles. Le fameux Porteous, qui était à la tête d’une compagnie de volontaires, l’ayant aperçu, lui cria:
Forget, qu’êtes-vous venu faire ici ?
Me battre pour mon pays, répondit Forget.
Là-dessus, un volontaire tira sur lui et la balle passa à travers la tuque bleue du père Forget. Celui-ci tira à son tour et le volontaire tomba pour ne plus se relever ; mais, presqu’en même temps, le vieux patriote recevait une balle en pleine poitrine et expirait, quelques heures après, en prononçant les paroles suivantes : « Je meurs pour ma patrie. »
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