Mitch Winehouse parle du livre Amy, My Daughter
Ceux qui n’ont jamais eu à aider un accro ne le comprennent pas, mais le plus difficile, c’est que chaque journée est pire que la précédente.l’extérieur, on a l’impression que le même scénario se répète inlassablement,alors qu’en réalité on se réveille tous les matins avec l’angoisse de la mauvaise nouvelle. On est comme un prisonnier qui attend sa punition.
Pour l’écriture de ce livre, je me suis replongé dans mon journal, me suis remémoré les bons moments, les moins bons et le pire d’entre tous, celui du décès de ma fille.Elle est morte jeune mais a accompli de grandes choses et touché beaucoup de gens. Quelquefois je me dis que j’aurais dû gérer certaines situations différemment, mais ce qui est fait est fait. Pour mon bien et celui de ma famille, j’ai décidé de ne pas trop regarder en arrière et de ne pas avoir de regrets. J’ai toujours fait de mon mieux pour ma fille même si quelquefois je n’ai pas été à la hauteur.
Même les « bons jours » ont leur lot de difficultés. On a beau en profiter, on sait que le lendemain, on sera revenu à la case départ, voire pire.
Il faut tout donner, et avec le temps, on s’améliore.
Composer de la musique – sa passion –semblait lui faire plus de bien que tous
les autres remèdes que nous avions tentés.
Le live tenait une place importante dans sa carrière, et c’était capital qu’elle
puisse l’affronter sans l’alcool.
It was precisely because her songs were dragged up out of her soul that they were so powerful and passionate. The ones that went into "Back to Black" were about the deepest emotions. And she went through hell to make it.
Je ne sais pas comment Amy pouvait se procurer de la drogue malgré le système de sécurité, mais quand on est désespéré, on trouve toujours un moyen.
Les drogues dures,c’est toujours pour les nuls