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4.17/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vannes , le 10/08/1922
Biographie :

J. S. Quémeneur, pseudonyme de Jean Seignard est un écrivain français, auteur de roman policier.

Après des études supérieures et à l'école navale de la France libre en 1943, il passe plusieurs années dans la marine. Il vit ensuite quelques années en Guinée avant de revenir en France après la décolonisation. Après la guerre, il exerce la profession de cadre commercial.
Sous son nom de plume, il écrit quatre romans policiers historiques dont l'action se situe en Guinée lors de la période précédant l’indépendance de ce pays en 1958. Leurs différents protagonistes sont des aventuriers et de petits trafiquants français, souvent d’origine bretonne et alcooliques. Ils s'opposent aux policiers et aux membres du Rassemblement démocratique africain.
Inspiré par ce qu’il a vécu, Quémeneur signe des romans d'une forte originalité.
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Bibliographie de J. S. Quémeneur   (4)Voir plus

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Au tournant de la route, trois hommes et deux femmes avancent. Ils sont bien entendus pieds nus, et une des femmes est coiffée en cimier, cette oeuvre d'art de la coiffure qui demande des heures de travail et de patience.
Elle est réservée aux dames de qualité, car elle interdit tout portage sur la tête. Un des hommes est probablement son maître et son seigneur, car il marche devant, enveloppé dans un splendide boubou immaculé et merveilleusement brodé, comme d'ailleurs son bonnet foulah de couleur rouge.
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Au fond, l'important est de croire que ce que l'on fait est utile à la grande vérité universelle .Moi je n'ai jamais cru ni à la vérité universelle ni que ce que je faisais contribuait d'une façon quelconque à la faire découvrir. Il n'y a qu'à voir le résultat...
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On dit bien, que dans le pétrin, on recherche toujours le secours de la religion et je crois que c'est vrai. Vous me direz que ça n'a pas de rapport, mais je me souviens qu'une fois, à Faranah, j'ai été voir le griot pour qu'il me fasse retrouver la clé de 14 à pipe qu'Abdoul avait égarée et sans laquelle je ne pouvais pas démonter ma dynamo. Il ne l'a pas retrouvé mais moyennant un petit bougnat, sa queue de vache magique a indiqué à Abdoul l'endroit où il pouvait piquer une autre clé sans risque de se faire prendre. C'est pour vous dire que, sans y croire vraiment , je ne nie pas tout en bloc.
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J'ai presque crié ce "non". Vous me voyez rentrant à Larmor-Baden avec un pot de testicules confits dans mes bagages et le mode d'emploi écrit dessus ? Je ne dis pas que, plus tard, je ne regretterai pas parce que, ces remèdes de bonnes femmes, comme on dit, c'est plus efficace qu'on ne le croit. J'ai eu un réflexe de chrétien, une réaction Latino-Celte occidental, comme on disait à une époque au temps de la guerre psychologique.
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Baldé se gratta le menton comme il avait vu faire à Burt Lancaster, jeta le mégot comme Lino Ventura et examina Patrice du regard pensif de Fred Mac Murray.
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Les caïmans devaient s'impatienter. Quatre-vingt kilos de viande sous le nez et pas moyen de l'atteindre...Pauvres bêtes !
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- Qu'est-ce qui m'arrive ? Figure de con de mes deux. Je te savais tordus, mais con à ce point-là, c'est pas croyable ! Et salaud avec ça ! Alors maintenant tu voles, tu fous le feu, tu zigouilles un type, et un curé par dessus le marché. Et bien félicitations ! On prend du beau monde, dans l'administration !
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Tel que j'étais, je me suis écrasé un roupillon à faire crever de jalousie un administrateur en chef de classe exceptionnelle.
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Il n'était peut-être pas trop tard quand même pour désinfecter ça. Je l'ai arrosé de whisky. Une douche au whisky ! Vous réalisez ? Au prix que c'est, cette boisson. C'est quand même pas à la portée de tout le monde. Il paraît qu'il y a des poules de luxe qui prennent des bains de champagne...Mais mon Joseph il n'avait rien d'une poule de luxe, le pauvre !
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