A l'île d'Ife, le centre spatial du Dozar, l'opérateur radio déchiffre la terrible nouvelle : dans 24 heures la fin du monde !
La panique s'empare du plus grand nombre.
Beye regarde ceux qui nous gouvernent et qui poursuivent leur rêve de grandeur, dans leur rapport avec le pouvoir.
L'un abandonne celui-ci, l'autre s'en empare.
L'homme du peuple est toujours présent, le diplômé chômeur, la prostituée, tous victimes du pouvoir et qui s'interrogent.
Mais la science est parfois imparfaite et sujette à l'erreur.
Et voici donc la plus grosse ânerie qui se puisse imaginer : les savants avaient tort et la fin du monde n'est pas pour demain.
En peu de temps, cependant beaucoup de choses ont changé, dans les structures, dans les hommes, laissant la place aux appétits, aux regrets, à l'intolérance mais aussi au désir de justice.
Celui-ci se manifestera, au niveau le plus élevé, sous la forme classique d'un coup d'état militaire....
(extrait de "Répertoire du Théâtre contemporain de langue française" de Claude Confortès, paru en 2000 aux éditions Nathan)