C'est vers la seconde moitié du XVIe siècle que la Suède prend contact avec la civilisation européenne et acquiert à nouveau le goût artistique et littéraire qui, après avoir sombré au cours d'une longue période d'infortunes. Lorsque cette renaissance se manifeste, c'est d'abord l'Allemagne, puis la Hollande qui envoient des artistes en Suède et dont le génie anime les créations de tout ordre dans le pays et dans la société.
Les premières oeuvres de PARAYRE témoignent d'une observation précise et d'un souci du mouvement où transparaît une inquiétude. Ce sont pour la plupart des statuettes de bois qui silhouettent des formes féminines. Danseuses, trottins, mondaines, elles sont comme les passantes de notre vie. L'exactitude du geste est si parfaite, la pose de la tête si naturelle, le fléchissement du corps si souple que nous les avons certainement croisées et que les figurines demeurent comme une cristallisation de nos souvenirs.
Les artistes suédois vinrent nombreux à Paris au cours du XVIIIe siècle. Peu s'y fixèrent. La raison de leur prompt départ est double. Ils étaient presque tous des élèves de l'Académie de Stockholm, envoyé en France en bourse d'étude. Ils visitaient, à cette occasion, une partie de l'Europe, principalement l'Italie, et revenaient chez eux leur voyage terminé.
En 1904, Parayre revient à Toulouse, il n'y séjourné que peu de mois. Il quitta sa ville natale pour Béziers, où il résida deux ans. Là, il exécuta quelques bustes, entre autre autres celui de l'avocat Serguières, que l'on peut voir au cimentière de cette ville. En 1907, c'est le retour à Toulouse qu'il ne veut plus quitter.
Toujours et partout, la miniature a trouvé son origine dans le livre. Elle a contribué d'abord à la traduction ornementale de la pensée humaines et de ses simulacres. Elle a pris naissance le jour où un copiste d'âme simple et de génie voulut glorifier par un travail plus fervent la divinité.