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5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ancenis , le 3/04/1848
Mort(e) à : Nice , le 5/05/1914
Biographie :

Léon Séché fut un critique et un écrivain. Il créa les revues "La revue de Bretagne et d'Anjou", "La revue illustrée des provinces de l'Ouest", "La revue de la Renaissance" et "Les annales romantiques"
Né dans une famille d'humbles journaliers de souche ancienne, il fait ses études au collège Saint-Joseph d'Ancenis où il se montre très doué pour les lettres classiques. Il monte à Paris en 1869 et entame une carrière dans la littérature et la poésie. Après des débuts un peu difficiles, il devient le secrétaire de son compatriote le sénateur Jules Simon, nommé ministre de l'Instruction publique en 1876.
Très attaché à son terroir, une fois revenu à la littérature, Léon Séché publie en 1879 Le Petit Lyré de Joachim du Bellay et en 1881 Contes et Figures de mon Pays. En 1889, il publie un roman qui avait pour cadre sa ville natale : Rose Epoudry. Sa devise était : « Breton pour tenir, Angevin pour aimer ».
En 1890, il fonde et dirige la Revue des Provinces de l'Ouest. Auteur de nombreuses études d'histoire de la Renaissance et du romantisme, il est deux fois lauréat de l'Académie française. Parmi la trentaine d'ouvrages qu'il fait paraître, on peut retenir notamment ses études sur Joachim du Bellay, Lamartine, Vigny, Musset et Sainte-Beuve.
Il a publié de nombreux documents inédits concernant les auteurs présentés. Ses sources et ses ouvrages ont été utilisés par d’autres, souvent sans que son nom soit mentionné.
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Source : Wikipédia et Catalogue de la BNF
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le premier qui se présente à mon esprit est précisément celui de Sainte-Beuve. Je ne sais pas comment fut élevée sa mère, mais je m'en doute à la qualité de ses parents qui étaient de souche anglaise et bourgeoise, et je sais comment il fut élevé par elle. L'éducation qu'elle lui donna fut celle d'une bonne petite bourgeoise de province, très ordonnée, très économe, ayant horreur de tout ce qui n'était pas tradition, usage et pratique, et rendue plus stricte encore sur ce point par la situation précaire que lui avait faite la mort prématurée de son mari. Au lieu d'élever son fils pour lui, pour Dieu ou pour le roi, comme faisaient alors tant de mères françaises, elle l'éleva pour elle seule d'une façon si jalouse que, lorsqu'ayant atteint l'âge d'homme, il eut l'audace de s'échapper de dessous ses jupons, elle dit à la maîtresse de l'hôtel où il s'était réfugié, en 1830, qu'elle aimerait mieux avoir donné le jour à un maçon.
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Lamartine — cela ressort de sa Correspondance — eut une jeunesse studieuse et, jusqu'à vingt-trois ans, plutôt sage. La sagesse lui venait de sa piété qui, sans être exagérée, était très grande ; la piété lui venait de sa mère qui l'avait fait à sa ressemblance et dont toute la crainte, après lui avoir donné ce qu'il avait de bon dans l'âme, était qu'il vînt à perdre ses sentiments religieux. Il la tranquillisa assez vite sous ce rapport, mais comme elle l'avait élevé en liberté ainsi qu'un jeune poulain, il n'avait pas onze ans, que son indépendance de caractère lui causait de vives inquiétudes.
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La mère, en effet, n'a pas besoin d'une grande culture pour agir sur lui, sans même qu'il s'en doute. C'est assez qu'elle lui ait donné son sang et puis son lait et qu'elle ait entouré son enfance et sa jeunesse de tendresses et de soins dont le charme s'éternise avec le souvenir. Et le fait est que les trois quarts du temps la mère n'agit sur lui que par le cœur. Est-ce à dire que les connaissances humaines lui soient inutiles et que l'amour ou le simple bon sens puissent lui tenir lieu de tout ce qu'elle ignore?
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Sage et modéré jusque dans ses désirs, ayant une horreur instinctive de toutes les opinions extrêmes, aussi bien de l'ultramontanisme que de l'ultraroyalisme, il était de" la forte lignée des novateurs qui ne rompent jamais entièrement avec la tradition.
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Qu'est-ce que l'amitié ? Le lien de deux coeurs
Qu'unissent la vertu, les goûts et les humeurs,
Divin attachement, né de la sympathie
Que le sentiment forme et le temps fortifie.
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