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5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sarreguemines
Biographie :

Á l'école, j'ai appris à tenir un stylo, et depuis, je ne l'ai plus lâché!
J'ai commencé à inventer des petites histoires et à les illustrer pour faire des cadeaux à ma maman.
A l'adolescence, plus qu'un plaisir, c'est devenu un besoin pour atténuer mes peines et mes angoisses.
C'est sans doute pour ça que j'ai mis du temps à me décider de publier mes romans.
Parce que dans chacun, c'est une part de moi que je dévoile!

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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Enfin seule! En entrant avec soulagement dans sa chambre, Stéphanie fit son petit tour d’inspection habituel. C’était heureusement beaucoup plus petit que son appartement, car il était bien trop tard pour qu’elle ait la force de rester trop longtemps debout.
Une fois en pyjama, elle s’assit sur son lit et respira profondément. Avec toutes ses émotions de la nuit précédentes et de la soirée, elle avait oublié ses craintes de s’endormir ailleurs que chez elle. Mais en longeant les couloirs de l’hôtel, ses angoisses étaient revenues. Tout était tellement grand dans cet endroit.
Tout à coup, Stéphanie vit une ombre passer sur le plafond. Elle se leva rapidement et se planta sur ses deux pieds pour fixer le plafond. Son cœur battait la chamade, mais elle ne voyait rien. Avait-elle rêvé? Cela lui arrivait des fois d’imaginer des choses de ce genre quand elle était dans l’obscurité. Mais là, sa lumière de chevet était allumée. Puis elle revit l’ombre et comprit aussitôt: un moustique se baladait en dessous de l’abat-jour de sa lampe. Elle aurait dû attendre d’avoir éteint avant d’ouvrir la fenêtre. Elle s’agenouilla sur les oreillers de son lit pour voir l’insecte sur l’ampoule. Elle fut éblouie par la lumière et cligna des yeux plusieurs fois avant que ses yeux ne s’habituent et ne se posèrent sur une tâche noire fixée sur la douille. La jeune femme éteignit la lampe pour mieux voir et la ralluma presque immédiatement. Un micro. Elle avait trouvé un micro. Pourquoi était-elle étonnée? Il devait y en avoir plusieurs cachés dans la chambre. Elle allait le retirer, quand elle se dit que cela ne servirait à rien, puisqu’elle ne savait pas où étaient les autres.
N’y avait-il donc aucun endroit où elle serait seule? Se méfiaient-ils déjà d’elle? Mais qui? Ricardo? Ou Sean? Stéphanie ne pouvait pas oublier ce que Phil lui avait dit à propos du chef de la sécurité. Finalement, n’était-ce pas lui la personne dont elle avait besoin pour mener à bien sa mission? Il était encore trop tôt pour le dire. Si tout le monde pensait comme Phil, Sean ne devait pas avoir beaucoup de contacts intéressants parmi les employés. Mais d’un autre côté, il était certainement plus proche de Ricardo que n’importe qui.
Fatiguée et la tête remplie de questions, la jeune femme émit un petit grognement et inspira profondément avant de souffler aussi fort qu’elle le pouvait sur le micro.

Alors qu’il croyait tout le monde endormi, Sean sursauta et faillit tomber de sa chaise en entendant un bruit insupportable provenant d’un des micros. Il en avait la chair de poule. Il fit défiler toutes les images des chambres sur l’écran le plus grand jusqu’à voir Stéphanie, à genoux sur son lit et la tête par-dessus sa lampe de chevet, en train de froncer les sourcils. Comment l’avait-elle repéré? Par hasard, ou en cherchant? Il remarqua une curieuse hésitation quand elle atteignit sa lumière. Et lorsqu’elle fut enfin couchée, Sean réfléchit quelques secondes et remonta la bande en arrière pour voir ce qu’elle avait bien pu fabriquer. Après avoir farfouillé un peu partout dans sa chambre pour en prendre possession, elle s’était mise en pyjama et était partie à la chasse aux moustiques. Tout s’expliquait! Il remit le canal de la caméra sur Stéphanie qui était allongée dans l’obscurité. Elle s’était endormie et il allait pouvoir se concentrer à nouveau sur ses dossiers.
Mais au bout de quelques minutes, l’écran capta son attention encore une fois. Stéphanie venait de rallumer la lumière ce qui éclaira les pages que Sean tenait dans ses mains. Le chef de la sécurité fut très troublé par l’étrange manège de la jeune femme. Elle s’était assise dans le lit, et fixait la fenêtre. Sean posa ses dossiers sur le bureau et s’approcha du téléviseur. Après avoir éteint puis rallumé encore une fois sa lampe de chevet, Stéphanie se leva et se rendit dans la salle de bain. Comme elle avait laissé la porte entrouverte, Sean put l’observer grâce au miroir au-dessus du lavabo. Elle se passa de l’eau sur le visage et prit deux comprimés d’un même flacon.
- Sacré mal de tête, souffla-t-il septique.
Puis il la regarda refaire son lit et se coucher. Elle attendait finalement le sommeil la lumière allumée.
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Samantha arriva à la prison en se demandant si elle faisait bien de sortir de ses habitudes pour venir voir Mick. Elle avait un peu le trac. Étant donné qu’elle ne voyait jamais ses clients avant l’audience, elle leur donnait une meilleure impression. Mais elle prit immédiatement un air plus assuré à la vue de l’inspecteur Harrisson. Il ne fallait pas lui donner la satisfaction de surprendre un signe de faiblesse dans son regard. Le policier se dirigeait vers elle avec un sourire coincé. Il lui tendit la main qu'elle serra en reproduisant, pour se moquer, ce même sourire.
Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu. Il n’avait pas changé en apparence. Elle se rendit très vite compte que son comportement non plus. Ils avaient pris l’habitude de se vouvoyer après une violente dispute survenue à la suite du procès qui les avaient séparés. Il était difficile de croire que quelques années plus tôt, ils étaient les meilleurs amis du monde. Cela la désolait un peu. Leurs soirées au bar du coin à discuter de leurs affaires respectives, et les confidences qu’ils se faisaient tard dans la nuit... tout cela lui manquait. Elle aurait tellement aimé que Barry le connaisse comme cela. Dans ses bons jours. Mais c’était le passé. Plus jamais ils ne se raconteraient leurs exploits. C’était fini. Il n’y avait plus que de la haine entre eux. En se rappelant tout ce qu’il lui avait fait, elle revint à la réalité et lui dit froidement:
- Bonjour!
- Vous venez déjà pour M. Johnson? Cela ne vous ressemble pas.
Elle avait beau se remémorer le passé, les sentiments de l’inspecteur étaient à présent réciproques. Cela lui rendait sans doute la situation moins pénible.
Elle garda donc le même ton peu aimable que d’habitude, et lui répondit sans se laisser démonter:
- Il vaut mieux que je ne vous demande pas à quoi je ressemble. Je sens que vous allez encore me remplir le crâne de vos si beaux compliments. Et je ne veux surtout pas attraper la grosse tête.
Elle sourit et continua:
- Mais malgré tout ce que je pense de vous, je suis quand même obligée d'admettre que vous n'avez pas gagné votre plaque n'importe où. Effectivement, je suis là pour l'affaire Johnson.
Il lui fit signer une feuille qui permettait l'avocate de voir son client.
- Ne jouez pas à ce petit jeu avec moi, fit-il en lui tendant le papier. Ma « plaque », comme vous dites, ne rêve que de trouver une bonne raison de vous envoyer derrière les barreaux avec votre client!
- Alors c’est cela votre nouveau passe-temps? Remplir vos cellules d’innocents?
Elle s’approcha pour lui murmurer à l’oreille:
- Pourquoi m’avez-vous appelé pour défendre M. Johnson? Qu’est-ce que vous manigancez?
Harrisson sentit qu’il était en train de perdre la face. Pour récupérer son avantage sur Samantha, il se défendit sur un tout autre terrain:
- Je suis sûr que votre chance et, surtout, les compétences de votre détective sauront répondre à vos questions…
L’inspecteur prit un air malicieux et continua sur un ton lourd de sous-entendus:
- À ce propos! Je me demande comment vous le payez pour qu’il reste à vos côtés. Vous devez avoir de très bons arguments pour arriver à retenir un investigateur tel que lui.
Sam ne voulait surtout pas montrer que cette réflexion avait fait son effet et l’avait profondément blessée. D’un ton détaché, elle lui répondit:
- C’est seulement qu’il est un ami plus fidèle que vous.
- Vous le préparez sans doute à lui faire subir le même sort que vous m’aviez réservé.
- Quand est-ce que tu comprendras que je n’y peux rien si...
Sam s’interrompit lorsqu’elle se rendit compte qu’elle lui avait dit “tu”. Cette erreur l’avait-il touché comme il l’avait touchée? Il n’avait pas l’air d’y avoir fait attention.
Cependant, l’inspecteur dut faire appel à toute sa concentration pour paraître indifférent à ce qu’il venait d’entendre. Elle lui avait déjà dit tout ce qu’elle venait de taire des centaines et des centaines de fois. Mais il fallait bien que quelqu’un soit responsable. Et elle était responsable! Tout était de sa faute!
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Elle en avait assez d’être témoin de ces hommes qui voulaient à tout prix se faire voir par son père. La plupart ne connaissait même pas le prénom des enfants du défunt. Et celui de Kent? Elle n’en était pas sûre non plus. Et ils étaient pourtant là, à faire la queue avec de faux airs abattus pour présenter leurs condoléances à une femme qu’ils ne reconnaitraient sans doute plus d’ici une semaine.
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D’ailleurs il était assez fier de voir l’admiration dans le regard de Véra. Il avait bien eu des félicitations et autres flatteries de la part de ses collègues et de sa famille. Mais ces compliments qui avaient gonflé son égo de la part des autres, gonflaient plutôt son cœur quand ils venaient de cette femme. Elle n’avait pas de parti pris, puisqu’elle n’était pas de sa famille… Elle n’avait aucun intérêt puisqu’elle n’était ni une amie, ni une collègue… C’était gratuit et – il fallait bien l’admettre – cela venait d’elle!
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Angela n’avait émis aucune objection pour avancer les congés de son adjointe. Elle avait même été plutôt compréhensive. Sans qu’elle lui pose trop de questions sur son rendez-vous avec le Dr. Morano, sa supérieure avait tenté de la rassurer sur l’organisation du magasin. Dans son monologue sur la nécessité de prendre soin d’elle et que tout allait bien se passer, Angela n’avait pas remarqué que les soldes à venir étaient le cadet de ses soucis. Rien n’allait dans sa vie.
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Elle n’avait même pas pu voir la couleur de ses cheveux. Peut-être bruns à en juger par la couleur de ses sourcils. Et il y avait ce regard qui l’avait transpercée. Pendant une seconde ou deux, elle avait bien cru qu’il allait la tuer elle aussi. Le mouvement qu’il avait tenté de faire la laissait croire qu’il en avait bien l’intention. Mais Mme. Willis était arrivée… Sans doute que cela commençait à faire trop de témoins pour tous les faire taire…
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Elle avait l’impression qu’il s’éloignait d’elle, et qu’à chaque fois qu’elle faisait un pas vers lui, il la repoussait deux minutes plus tard. Profitant du silence, elle l’observa pendant qu’il conduisait, et son cœur se gonfla. Elle l’aimait tellement mais ne savait plus comment le lui dire. Cet homme était son mari, et tout à coup, sans réelle raison sur l’instant, elle en était fière. Elle se sentait complètement en sécurité auprès de lui.
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Les seules fois où elle sortait, c’était pour aller à ses séances de psy. Comment s’en réjouir? À chacune de ses consultations, elle se sentait plus coupable de faire subir tout cela à son mari. Lui qui avait toujours été là pour elle. Qui avait toujours eu à cœur son bien-être. Qui avait quitté un poste qu’il adorait pour elle. Alors pourquoi se sentait-elle, à cet instant, plus seule que jamais?
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Elle fut soulagée de constater que personne ne lui en voulait de cette situation compliquée. Avec le temps, elle avait su instaurer un climat de confiance avec ses employés, ce qui rendait plus facile de lui pardonner.
Malgré tout, elle culpabilisait de les avoir mis dans cette situation. Elle était censée être celle sur qui ils pouvaient compter. Elle avait vraiment l’impression d’avoir échoué.
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Ce que Tess ne voyait pas, c’était l’inquiétude que Dan faisait de son mieux pour lui cacher. En tant qu’ancien policier, il avait appris à dissimuler ce genre de faiblesse pour ne pas angoisser les victimes d’agressions plus qu’elle ne l’était déjà. En général, cet air serein avait même plutôt tendance à calmer ces femmes pour leur permettre de retrouver des pensées cohérentes.
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