Ensuite, on sent la fièvre monter, du ventre elle gagne la plante des pieds, le cou, le bout des doigts, on est de plus en plus brûlant. N’est-ce pas Andersen qui a écrit l’histoire de la petite vendeuse d’allumettes ? Il avait bien raison, le vieux Danois. Avant de mourir de faim, les gens ont la fièvre ; quand la fièvre tombe, c’est qu’ils sont morts.