Lorsque je passe de la sensation à la perception, je commence à distinguer entre les aspects essentiels et inessentiels de ce que je perçois grâce à mes sens, entre la partie importante de ce dont je veux parler et la partie chageante, à savoir les propriétés que possède cette chose dont je parle : aujourd'hui mon jardin est en brouissaille, demain il sera soigné, mais il est toujours mon jardin. Si je le vends, il cesse de m'appartenir, mais il ne cesse pas d'être un jardin. Je parle d'une "chose" (l'arbre le jardin) doté de "propriété" (être jeune, vieux, en boussaille, soigné, mién) qui ne modifient pas son essence (indépendamment de leur aspect boussailleux ou soigné ou du fait qu'il m'appartiennent ou t'appartiennent, ils sont un arbre et un jardin). [note de Pégase SHiatsu : à comparer avec les mutations, les cinq éléments chinois, ainsi qu'avec l'imperrmanence et le non attachement des bouddhistes.]