Rav Shmuel bar Yehuda dit : Esther fit dire aux Sages, "instituez une fête en mon nom pour l'avenir." Ils répondirent : "Veux-tu exciter la jalousie des nations contre nous ?" Elle leur répondit : "Je suis déjà inscrite dans la chronique royale de Perse et de Médie."
Talmud, Megillah 7a.
(...)
Dans ce récit, le Nom divin n'apparaît pas, mais quand tout est fini, sa présence est reconnue partout. Chaque élément coïncidait, le puzzle était terminé. Et Esther pouvait en toute bonne foi dire aux Sages que tout le monde le savait. Tout le monde avait compris que Dieu dirige les affaires humaines, que ce soit directement en Egypte, au désert ou dans la Terre d'Israël, ou dissimulé dans les lois du monde et de la coïncidence comme à Suse.
p. 15 et 38, préface de R. Nosson Scherman.
(Message de Mordechaï à Esther) : "Si tu persistes à garder le silence en un temps pareil [de décret de génocide] , le soulagement et la délivrance viendront aux Juifs d'un autre lieu." (IV-14)
רוח והצלה יעמוד ליהודים ממקום אחר
"D'un autre lieu" : de toute évidence, référence à l'aide divine, mais l'usage du Nom divin est délibérément évité. Voir la préface.
p. 80