Automne

Le corps nu d'Abigaëlle gisait sur le lit, juste couvert par son imposante chevelure cuivrée. Sans âme, elle se retrouvait aspirée dans un tourbillon sombre et effrayant qui l'amena aux frontières de la mort. Dans cette dimension de ténèbres, le temps, les repères, les sensations n'existaient plus. Seules restaient la douleur, les questions sans réponses, la solitude et la haine. Bien mauvaise amie, cette dernière l'attirait toujours plus profondément dans un tunnel dont elle n'en voyait pas l'issue.